L'automne.
Posted: 21 Nov 2008, 13:12
L'automne
I : "Premières feuilles"
La noblesse grondait, les pertes étaient incalculables et tous avaient cette impression d’inutilité, comme un énorme gaspillage sans intérêts premiers.
Voilà des mois que les hommes n’avaient ni terres, ni points d’attaches, devant s’organiser comme des nomades. Se réduire au vagabondage, eux qui normalement se sentaient si à l’aise avec quelques arpents de terres sous leurs pieds, c’était tout simplement incompatible.
« Les Croisés, l’Empire, nous avaient promis des terres, qu’avons-nous reçus ? Le sang et l’infamie » avançaient les partisans de la cession. Jouant de tout leur poids pour contraindre à un départ du continent, ils se sentaient dépassés par les événements. « Pouvons nous laisser des villages, aux mains de ces Légionaires qui peu encore organisaient massacres sur massacres ? » Rétorquaient les partisans de la guerre à outrance, des nostalgiques ou des traumatisés qui avaient connus les génocides Lucifériens et de la politique d’extermination pour les contrer.
Des débats houleux, et toujours ce sentiment, celui d’être incompris, voir trahis. Cette question, celle de s’imposer ou de se retirer au sein d’un monde qu’ils ne comprenaient pas. Face à cette vague, le communautarisme s’effaçant s’étaient ravivé. On ne parlait plus que la langue, craignait les inconnus, se méfiant toujours et ne faisant confiance qu’à ses proches. Pourtant, les regards se braquaient sur les Chevaliers déchus, s’activant, s’organisant allant jusqu’à montrer l’exemple aux découragés en les entrainants dans leur lutte.
I : "Premières feuilles"
La noblesse grondait, les pertes étaient incalculables et tous avaient cette impression d’inutilité, comme un énorme gaspillage sans intérêts premiers.
Voilà des mois que les hommes n’avaient ni terres, ni points d’attaches, devant s’organiser comme des nomades. Se réduire au vagabondage, eux qui normalement se sentaient si à l’aise avec quelques arpents de terres sous leurs pieds, c’était tout simplement incompatible.
« Les Croisés, l’Empire, nous avaient promis des terres, qu’avons-nous reçus ? Le sang et l’infamie » avançaient les partisans de la cession. Jouant de tout leur poids pour contraindre à un départ du continent, ils se sentaient dépassés par les événements. « Pouvons nous laisser des villages, aux mains de ces Légionaires qui peu encore organisaient massacres sur massacres ? » Rétorquaient les partisans de la guerre à outrance, des nostalgiques ou des traumatisés qui avaient connus les génocides Lucifériens et de la politique d’extermination pour les contrer.
Des débats houleux, et toujours ce sentiment, celui d’être incompris, voir trahis. Cette question, celle de s’imposer ou de se retirer au sein d’un monde qu’ils ne comprenaient pas. Face à cette vague, le communautarisme s’effaçant s’étaient ravivé. On ne parlait plus que la langue, craignait les inconnus, se méfiant toujours et ne faisant confiance qu’à ses proches. Pourtant, les regards se braquaient sur les Chevaliers déchus, s’activant, s’organisant allant jusqu’à montrer l’exemple aux découragés en les entrainants dans leur lutte.
Ils venaient de cueillir un fruit inconnu et en rependaient les semences. Celui des idées et de l’espoir, que les Oréthorniens avaient depuis fort longtemps oublié.