Forum Amtenaël

Le comte avait ordonné la mise en place de nombreuses affiches sur les terres Albionaise sous autorité Oréthorniène.
Une bonne partie de son escarcelle, ayant imité les autres seigneuries afin de reprendre les constructions en
Nybernia mais hélas, divisant la main d'oeuvre et les hommes d'armes. Il était écrit en belles lettres, ceci. ( Les originaux
de la copie du parchemin ici bas, se trouvent généralement dans les bourgs, grandes et moyennes villes d'Albion,
elles avaient la particularité d'etre surveillé jour et nuit par des gardes, ne pouvant ainsi laisser place au vandalisme )

Nous autres, seigneurs Oréthorniens
Altes, Arendais, Nestherois, Etheriens

Soucieux de la bonne protection de la grande Albion, et de l'ouverture de postes à haute responsabilité au peuple
Albionais, décidons désormais de lancer une campagne de recrutement massif en Albion.

Selon ses capacités, l'Albionais désireux d'aider son pays aura acces à un role dans la grande organisation qui se
dessine. En tout les cas, il se verra attribuer un toit, le couvert, et la protection. La paye sera jugé par le recruteur.

Concernant les militaires, l'armée d'Albion commencera a se former ici peu, ainsi les Albionais auront charge de leur
protection avec l'aide de leurs alliers Oréthorniens s'il le faut.

De nombreuses terres sont en jachère, les familles nombreuses peuvent également faire demande auprès du seigneur des
lieux pour en posseder des parcelles.

Des postes de fonctionaires sont à pouvoir, recruteurs, collecteurs d'impots, diplomates, et bien plus.


Pour les macons, charpentiers, architectes, tailleurs de pierres, couvreurs, maitres artisans..

Le chantier du port de commerce au bas du grand chateau d'Albion cherche toujours de la main d'oueuvre.
Un nouveau village se forme à la frontière nord, le gros des travaux commeceront dans les prochaines semaines.
La fortification des lieux non protégés nécéssite également un grand apport de main d'oeuvre.
... [ La liste continue ainsi durant un bon moment ] ...


Nous invitons donc les Albionais à prendre part à l'amélioration de leur niveau de vie, la protection et l'éducation
de leurs enfants, tout cela dans un but de paix, de prospérité, et de partage.
Nous vous incitons à prendre conscience des changements qui se produisent enfin dans un pays trop longtemps plongé
dans l'immobilisme.

[ Ici se trouve le sceau du royaume Oréthornien, aigle en vol surmonté d'une curieuse fleur ]

Dulac de l'Alte, marchant dans une de ces villes, constata une forte agitation sur la place, habituellement plus calme.
Il s'approcha, et fixa de son regard l'affiche. A ses cotés, hommes plus ou moins modestes, en haillons ou vetements
de cuirs, de peaux, voir de lins s'affairaient à se faufiler au travers de la masse compact ! Sous l'affiche se trouvait une table, entourait de nombreux soldats, en son centre se trouvait un manuscrit tenu par un scribe soucieux d'écouter les paroles de chaque Albionais présent.

Beaucoup étaient tentés de rejoindre l'armée, pour la premiere fois depuis l'existence d'Albion une armée national,
et non plus impérial aurait l'honneur de défendre cette terre plusieurs fois séculaire. L'agitation a son sommet, commenca à
faire peur au jeune seigneur.

- J'ai été chevalier sous l'empire ! Je puis vous aider
- J'ai été soldat pour ma part
- Et moi capitaine !

Les noms furent inscrits, on désigna a ces hommes le plus souvent sans travail, voir sédentaire, les carsernes les plus proches ou ils prouveraient
leurs valeurs dans les armes. Mais, le bruit de nombreux pas firent retrourner vivement Guillaume Dulac, le spectable était encore plus surprenant.
Ils étaient nombreux, presque le double de la foule, et portaient sur leurs dos faux, fléaux, serpes, sacs contenant ustensils et autres nécéssités.
Mais les arrivants ne comprenaient uniquement des hommes, mais également des enfants jouant aux cotés des charettes, femmes en robes de toile, et veillards
usés et fatigués. Le patriarche de cette bande se présenta, avouant qu'il avait entendu une rumeur, comme quoi des terres étaient à céder, que sa famille
( ou son clan ) n'avait le sous, mais qu'ils s'acquiteraient de leurs dettes a la longue. On s'entendit, puis enfin, le scribe désigna le chateau de son index.
On se sépara le sourire aux lèvres.
Curieux temps, souffla Dulac entres ses dents.

Une ombre se faufila silencieusement, et la forme encapuchonnée lut rapidement l'affiche, les yeux plissés sousa la cape sombre.

"Ca bouge... Ca grouille..."

Elle se frotta les mains, et un léger sourire narquois se dessina sur ses lèvres.

"Voilà qui nous arrange... Bientôt un peu d'action..."

L'ombre repartit lentement de la ville, se dirigeant vers l'Île d'Avalon, montée sur son cheval noir. La grande lame dentée, noire, apparaissait sous la cape qui flottait dans le vent des plaines albionaises.

Khelimos, sur son cheval blanc, s'arreta devant l'affiche et en fit la lecture.

Ah...? Il pretendent defendre un territoire, alors qu'ils ne sont presque jamais present en Albion. Le peu de fois où on les apercoit, c'est juste pour piller, et taxer les pauvres paysans travaillant durs leur terre.

Il soupira lentement, puis il ajouta :

Ils regretteront d'avoir fouler les Saintes terres d'Albion La Grande. Ils commencent à en payer le prix. Mais, ceci n'est que le commencement de leur fin.
Les Croisés ne relacheront jamais.

Il se rappela de citation de la Pretresse Livie, et la declara à voix haute :

"Nous etions de paisibles prédicateurs. Vous avez fait de nous de redoutables meurtriers.**"

Après avoir prononcer ces mots, et tout en arborant fierement la croix de la Sainte Eglise, il repartit vers le nord.

Le capitaine Gladry Maerten, longeant alors les frontières albionnaises, aperçoit une affiche placardée à proximité d'un poste de garde frontière. Il s'en approche lentement et commence la lecture.

« Ces lâches! Ils commencent par piller nos terres en se faisant passer pour les bienfaiteurs du peuple albionnais, et maintenant ils comptent acheter la population avec toutes ces richesses qui ne leur appartiennent pas! Et ils ôsent former une armée pour défendre Albion? Nous, Croisés, avons toujours défendu le royaume avec bravoure et honneur! Et ces imposteurs tentent de nous remplacer définitivement... »

Il serre alors les poings, signe de sa colère et d'une rage s'emparant de lui. Il retourne alors les talons et s'éloigne de l'affiche.

« Tant qu'il restera des Croisés, ces traitres n'auront pas la vie facile... Dieu nous guide et nous donne la force! Albion ne restera pas entre les mains de ces fourbes... »