À la recherche de soi...
Posted: 11 May 2006, 20:38
(Edit: Le pseudo étant pris déjà, je me dois de modifier le nom en Sayuri...)
Elle ouvrit les yeux. Ses pupilles s'habituèrent difficilement à la lumière environnante.
"Où suis-je…"
Son regard parcourut le paysage chaud et doré de NyrAlbion, et elle entendit une voix qui lui parlait au loin. Elle tourna la tête et vit un jeune breton qui la regardait d'un air inquiet.
"Dame? Est-ce que tout va bien?"
Elle le regarda étonné et éblouie par le reflet du soleil sur son armure luisante.
"Je… Oui, je vais bien… Du moins je pense… Qui… Qui êtes-vous?"
"Je me nomme Vazkor. Je passais par ici et je vous ai vue étendue là, contre le palmier. Vous êtes vraiment sûre que tout va bien?"
"Oui, ne vous en faites pas, je crois que ça ira… Aidez-moi à me relever, voulez-vous?"
Le Breton saisit sa main et la tira pour l'aider à se relever. Elle se mit difficilement debout, en s'appuyant sur l'arbre derrière elle.
"Tenez, Dame, prenez un peu d'eau. Cela fait longtemps que vous êtes ainsi assise?"
"Je… Je ne me souviens pas… Je ne me souviens même plus comment je suis arrivée ici…"
"Ce n'est rien. Tenez, prenez ma gourde. Puis-je savoir comme vous vous appelez?"
Elle s'arrêta de boire, semblant réfléchir un instant. Puis son regard se tourna vers l'homme, et elle murmura:
"Je… Je n'en sais rien…"
Vazkor la regarda, étonné, mais ne dit r
ien qui ne puisse la mettre dans l'embarras. Il se contenta de lui sourire.
"Ce n'est rien. Vous avez apparemment reçu un sérieux choc, vous allez retrouver vos esprits très bientôt…"
Songeur, il réfléchit longuement sur cette jolie femme qu'il venait de trouver là, au milieu de nulle part. Du coin de l'œil, il aperçut un bâton et le ramassa.
"Tenez, ça doit être à vous, je pense…"
"Merci…"
Elle saisit le bâton, et sentit comme une douce chaleur irradier son bras. Le bâton semblait comme habité par une force.
"Mettons-nous en route, Dame, le soleil va bientôt frapper si fort que nous n'auront pas le temps d'atteindre la ville la plus proche. Elle est à quelques heures de marche d'ici."
Ils se mirent en route dans la chaleur de la matinée. Mais lorsqu'ils firent quelques pas, un Frast Fantomatique surgit de nulle part et s'attaqua au breton avec furie, qui riposta sans attendre pour se défendre. Sans savoir comment, deux ailes d'une blancheur éclatante apparurent dans le dos de la femme et elle lui asséna un coup formidable qui étourdit le spectre. Vazkor lui trancha la tête d'un coup magistral.
"Eh bien, dit-il en reprenant son souffle, pour une personne évanouie quelques instants plus tôt, vous avez une sacré poigne!"
"Merci… Je ne sais pas comment j'ai fait…"
"Aucune importance. J'ai vu ces deux ailes apparaître dans votre dos. Il semblerait que vous soyez une moniale, vu la façon dont vous maniez votre bâton. Je vais vous donner un surnom… Que pensez-vous de… Sayuri?"
"C'est très joli… Merci…"
Ne sachant pas quoi dire, Sayuri se contenta de sourire gracieusement. Vazkor lui rendit ce sourire, et ils se remirent en route vers la ville.
Arrivés dans la place, Vazkor se dirigea tout de suite vers le gardien des coffres afin de prendre un peu d'argent pour le trajet. Mais le gardien se précipita vers Sayuri, et lui saisit les deux mains, heureux et inquiet à la fois.
"Dame, cela fait des jours que je ne vous avais pas vue! Tout va bien?!"
"Heu… Oui, je vais bien…" Elle le regarda, étonnée de la réaction de l'homme.
"Tant mieux! J'étais si inquiet de ne pas vous voir revenir. J'ai vos affaires, comme vous m'avez demandé , et je vais les chercher!"
Il revint avec une magnifique robe d'un rouge éclatant. Il la tendit à la jeune femme, qui la regarda, stupéfaite.
"Merci… Je vais me changer tout de suite…"
"Allez-y, je vais tirer les tentures de mon échoppe, vous serez tranquille à l'intérieur!"
Seule, Sayuri enfila la robe qui semblait taillée exclusivement pour elle. Elle regarda dans l'unique poche, et en sortit un papier où il était inscrit:
Mon amour,
Tout mon cœur est à toi. Tu sais comme je t'aime, et je voulais te faire un cadeau qui te ferait penser à moi tout le temps. Cette robe est unique, mais rien ne pourrait égaler ta beauté et ton sourire.
Je t'aime, de tout mon être…
Lawrence.
Elle eut l'impression que le sol se dérobait sous elle. Qui était ce Lawrence qui semblait follement amoureux d'elle? Le connaissait-elle? Pourquoi ne se rappelait-elle de rien?
Elle essaya de reprendre ses esprits, et tâcha de ne pas laisser paraître son trouble aux deux hommes dehors. Elle sortit pour les rejoindre.
Vazkor écartilla les yeux devant la beauté de Sayuri, et resta bouche-bée pendant quelques instants.
"Nous pouvons repartir, maintenant. Conduisez-moi rapidement à la capitale."
"Entendu, Dame Sayuri… Partons, j'ai tout ce qu'il me faut. Au revoir, monsieur, et merci pour tout!"
Les regardant s'éloigner, le vieux gardien des coffres se gratta le front.
"Sayuri?! Mais, ce n'est pas son nom! Je ne comprends plus rien…"
Haussant les épaules, il retourna à la fraîcheur de son échoppe, se mettant à l'abri du soleil qui commençait transformer le désert en fournaise.
Sayuri et Vazkor étaient déjà auprès du dresseur de libellules, et ils achetèrent un ticket pour rejoindre la capitale et Amtenael…
(Commentaires et réactions en [HRP][/HRP] sont bienvenus
)
Elle ouvrit les yeux. Ses pupilles s'habituèrent difficilement à la lumière environnante.
"Où suis-je…"
Son regard parcourut le paysage chaud et doré de NyrAlbion, et elle entendit une voix qui lui parlait au loin. Elle tourna la tête et vit un jeune breton qui la regardait d'un air inquiet.
"Dame? Est-ce que tout va bien?"
Elle le regarda étonné et éblouie par le reflet du soleil sur son armure luisante.
"Je… Oui, je vais bien… Du moins je pense… Qui… Qui êtes-vous?"
"Je me nomme Vazkor. Je passais par ici et je vous ai vue étendue là, contre le palmier. Vous êtes vraiment sûre que tout va bien?"
"Oui, ne vous en faites pas, je crois que ça ira… Aidez-moi à me relever, voulez-vous?"
Le Breton saisit sa main et la tira pour l'aider à se relever. Elle se mit difficilement debout, en s'appuyant sur l'arbre derrière elle.
"Tenez, Dame, prenez un peu d'eau. Cela fait longtemps que vous êtes ainsi assise?"
"Je… Je ne me souviens pas… Je ne me souviens même plus comment je suis arrivée ici…"
"Ce n'est rien. Tenez, prenez ma gourde. Puis-je savoir comme vous vous appelez?"
Elle s'arrêta de boire, semblant réfléchir un instant. Puis son regard se tourna vers l'homme, et elle murmura:
"Je… Je n'en sais rien…"
Vazkor la regarda, étonné, mais ne dit r
ien qui ne puisse la mettre dans l'embarras. Il se contenta de lui sourire.
"Ce n'est rien. Vous avez apparemment reçu un sérieux choc, vous allez retrouver vos esprits très bientôt…"
Songeur, il réfléchit longuement sur cette jolie femme qu'il venait de trouver là, au milieu de nulle part. Du coin de l'œil, il aperçut un bâton et le ramassa.
"Tenez, ça doit être à vous, je pense…"
"Merci…"
Elle saisit le bâton, et sentit comme une douce chaleur irradier son bras. Le bâton semblait comme habité par une force.
"Mettons-nous en route, Dame, le soleil va bientôt frapper si fort que nous n'auront pas le temps d'atteindre la ville la plus proche. Elle est à quelques heures de marche d'ici."
Ils se mirent en route dans la chaleur de la matinée. Mais lorsqu'ils firent quelques pas, un Frast Fantomatique surgit de nulle part et s'attaqua au breton avec furie, qui riposta sans attendre pour se défendre. Sans savoir comment, deux ailes d'une blancheur éclatante apparurent dans le dos de la femme et elle lui asséna un coup formidable qui étourdit le spectre. Vazkor lui trancha la tête d'un coup magistral.
"Eh bien, dit-il en reprenant son souffle, pour une personne évanouie quelques instants plus tôt, vous avez une sacré poigne!"
"Merci… Je ne sais pas comment j'ai fait…"
"Aucune importance. J'ai vu ces deux ailes apparaître dans votre dos. Il semblerait que vous soyez une moniale, vu la façon dont vous maniez votre bâton. Je vais vous donner un surnom… Que pensez-vous de… Sayuri?"
"C'est très joli… Merci…"
Ne sachant pas quoi dire, Sayuri se contenta de sourire gracieusement. Vazkor lui rendit ce sourire, et ils se remirent en route vers la ville.
Arrivés dans la place, Vazkor se dirigea tout de suite vers le gardien des coffres afin de prendre un peu d'argent pour le trajet. Mais le gardien se précipita vers Sayuri, et lui saisit les deux mains, heureux et inquiet à la fois.
"Dame, cela fait des jours que je ne vous avais pas vue! Tout va bien?!"
"Heu… Oui, je vais bien…" Elle le regarda, étonnée de la réaction de l'homme.
"Tant mieux! J'étais si inquiet de ne pas vous voir revenir. J'ai vos affaires, comme vous m'avez demandé , et je vais les chercher!"
Il revint avec une magnifique robe d'un rouge éclatant. Il la tendit à la jeune femme, qui la regarda, stupéfaite.
"Merci… Je vais me changer tout de suite…"
"Allez-y, je vais tirer les tentures de mon échoppe, vous serez tranquille à l'intérieur!"
Seule, Sayuri enfila la robe qui semblait taillée exclusivement pour elle. Elle regarda dans l'unique poche, et en sortit un papier où il était inscrit:
Mon amour,
Tout mon cœur est à toi. Tu sais comme je t'aime, et je voulais te faire un cadeau qui te ferait penser à moi tout le temps. Cette robe est unique, mais rien ne pourrait égaler ta beauté et ton sourire.
Je t'aime, de tout mon être…
Lawrence.
Elle eut l'impression que le sol se dérobait sous elle. Qui était ce Lawrence qui semblait follement amoureux d'elle? Le connaissait-elle? Pourquoi ne se rappelait-elle de rien?
Elle essaya de reprendre ses esprits, et tâcha de ne pas laisser paraître son trouble aux deux hommes dehors. Elle sortit pour les rejoindre.
Vazkor écartilla les yeux devant la beauté de Sayuri, et resta bouche-bée pendant quelques instants.
"Nous pouvons repartir, maintenant. Conduisez-moi rapidement à la capitale."
"Entendu, Dame Sayuri… Partons, j'ai tout ce qu'il me faut. Au revoir, monsieur, et merci pour tout!"
Les regardant s'éloigner, le vieux gardien des coffres se gratta le front.
"Sayuri?! Mais, ce n'est pas son nom! Je ne comprends plus rien…"
Haussant les épaules, il retourna à la fraîcheur de son échoppe, se mettant à l'abri du soleil qui commençait transformer le désert en fournaise.
Sayuri et Vazkor étaient déjà auprès du dresseur de libellules, et ils achetèrent un ticket pour rejoindre la capitale et Amtenael…
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