[BG Fabula] L'histoire de mon enfance... Partie 1, 2 et 3
Posted: 10 May 2006, 14:07
L'histoire de mon enfance... (Partie 1)
Il fait froid...
*Tam Tam Tam*
Où suis-je?
*Tam Tam Tam Tam Tam*
Maman... Papa...
Pourquoi je ne vois rien...
Qui m'a attaché?
Il y a du bruit dehors...
*Tam Tam Tam Tam*
Quelqu'un est là... je le sens...
Pourquoi m'a-t-on bandé les yeux...
Maman... Papa...
*Toc Toc Toc*
"Venez vite, elle est là..."
"Alors comme ça elle..."
"Il faut vite s'en occuper... imaginez ce qui arriverait au village si elle recommençait..."
De quoi parle-t-il... De qui...
J'ai encore plus peur...
Je n'ai rien fait...
*Gniiiiii... Vlam!* (porte)
"Vous êtes ses parents?"
"Oui... oui... Alors? Que va-t-on faire? On ne peut pas juste l'enlever?"
Maman! Papa!
"Malheureusement non... vous le savez comme moi, c'est impossible, et quand bien même nous pouvions le faire, elle n'y survivrai pas... de toutes façons, pour moi comme pour la majorité des habitants du village, l'affaire est réglée... ELLE DOIT MOURIR..."
*Bom Bom Bom Bom*
Le petit coeur frèle de l'enfant étendue là sur un lit venait de prendre une cadence démesurée en entendant ces mots... Elle réalisait qu'elle était attachée sur un lit, baillonnée, les yeux bandés, la bouche couverte d'un foulard si serré qu'il lui faisait mal à la tête...
Elle ne voyait rien de la scène qui se déroulait autour d'elle mais s'imaginait bien ce qui pouvait s'y passer.
La pièce dans laquelles ils se trouvaient était relativement sombre, éclairée par un misérable lustre branlant accroché maladroitement au plafond. Il y avait un lit, un bureau, une armoire, et un coffre dans lequel on pouvait imaginer contenir toute sortes d'outils de la mort...
L'enfant, dans ses premières année était allongée sur le lit. Un homme à l'allure sévère se tenait droit au pied du lit. Son air était grave, et il entretenait une discussion noir avec les parents de l'enfant, tous deux droits comme des piquets, figés par une peur incompréhensible, et une angoisse profonde. Au bureau, on apercevait la silhouette d'un homme d'age mûr, fin comme un manche de marteau, qui écrasait à rythme cadencé des herbes ou ingrédients diverses, comme s'il préparait une potion ou autre élixir du genre.
Le premier homme portait une soutane moisie par l'humidité et le temps. D'après son habit, il devait surement ête le représentant, dans le lieu de culte du village, du dieu païen qui les organisait.
Il s'approcha lentement de la jeune enfant, et lui ôta du visage son foulard, laissant une bouffée d'air pénétrer par grande inspiration, dans la bouche de la jeune fille, puis le foulard qui lui couvrait les yeux. La scène qui s'offrit à elle fut un choc! Voir ses parents habituellement si calins, tétanisés par une peur qui semblait émaner d'elle même.
"Maman! Papa! Que se passe-t-il?"
...
"Parlez moi je vous en supplie..."
"Bérénice, tu te souviens de moi?"
"Oui monsieur le prêtre..."
"Je vais t'expliquer la situation... Tu n'en es surement pas consciente, mais tu es possédée. Un esprit t'habite et se libère lorsque tu te trouves dans une situation où tu es appeurée, ou en colère. S'il te plait, calme toi."
"Mais non monsieur! Je n'ai rien fais! Je vous le promets, je n'ai rien fais..."
Dans la pièce, on entendait les gémissements, les pleurs et les suppliations de la pauvre enfant qui ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'on lui annonçait.
"Non non, Bérénice, tu n'as rien fais, ce n'est pas ta faute."
"Mais que va-t-il m'arriver? Je n'ai rien fais!"
...
"Maman, Papa! dites quelque chose je vous en supplie!"
"Ma chérie, nous sommes désolé ton père et moi, mais nous avons peur... Tu deviens si... violente... Tu n'es plus toi... Pardonne nous..."
La mère éclata en sanglot, s'aggripant à son mari.
L'homme en soutane quant à lui s'était dirigé vers le bureau, où il s'emparait d'une lame rouillée, posée là. Il la passa à son acolyte qui enduit cette lame d'une substance dont lui seul devait surement connaitre la composition.
Il s'approcha ensuite de la jeune fille, qui tout en pleurant et en criant à l'aide, ne pouvait bouger car attachée. Il lui prit le bras, puis marqua d'un coup sec une entaille profonde à l'aide de sa lame.
"AAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhHhhhhhhHhh! Pourquoiiiii!! Mamannnn, Papaaa!!!"
La scène était horrible. La jeune fille qui souffrait, commença à se contorsionner. Le poison commençait à faire effet... Ses pupilles se dillataient, vrillaient sur elles mêmes... Sa langue se noua. Puis comme une explosion, l'enfant fut prise d'un spasme énorme, se figea, c'était fini...
"Naaaannnnhhhaaaannnnnnn"
Les parents pleuraient, mais ils ne pouvaient rien faire. On avait tué leur fille parce qu'il se produisait des choses étranges et violentes lorsqu'elle était prise d'emotion. Mais... Pourquoi ce soir, alors qu'elle était prise par tant de sentiments, d'émotion, de peur, de plainte, pourquoi n'avait-elle pas réagit? Pourquoi ne s'était-il rien passé? S'étaient-ils tous trompés? Avaient-ils tous vu un ours vraiment, à la fête du village lorsque la petite s'était faite embêter par une bande de petits vauriens? S'était-elle vraiment TRANSFORMEE?
Les regards se portèrent sur la petite fille inerte. Peut être... il le fallait...
Le lendemain, on venait pour la chercher dans sa chambre. Elle n'était plus là. Le village fut pris de panique! Tout le monde restait chez soi, de peur que "la bête" ne vienne se venger! Quel triste spectacle de voir les gens parler d'une bête, en regard d'une petite fille d'à peine 4ans qui avait toujours été très polie, gentille, intelligente...
Mais le véritable théatre de la vie de cette petite fille était déjà loin. Elle ne pensait pas à se venger! Elle était morte de peur!
Quand dans la nuit elle s'était réveillée, elle était détachée de ses liens, qui semblaient avoir été arraché, comme si elle même les avait arrachés!
Elle était seule...
Maman... Papa... pourquoi...
Je ne voulais pas être méchante, j'ai toujours fais ce qu'on m'a dit...
Pourquoi ça m'arrive à moi... je ne suis qu'une enfant...
Prise d'une colère et d'un désespoir si intense, elle cria et pleura si fort, qu'elle senti en elle monter une force étrange. Ses bras étaient plus gros, son corps aussi. Elle sentait une fourrure parcourir son corps. Elle se sentait forte, intensément forte, et avait envie de libérer ce trop de force! Cette force l'épuisait, elle voulait frapper, crier, cracher cette force qui l'envahissait et la fatiguait paradoxalement. Puis elle redevint elle même, et s'évanouit...
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Fin de la partie 1, la suite est en cours d'édition...
[edit] Je m'excuse d'avoir posté mon Background dans cette section, comme mon background se trouve être une histoire en plusieurs partie, je pensais le mettre ici.
Il fait froid...
*Tam Tam Tam*
Où suis-je?
*Tam Tam Tam Tam Tam*
Maman... Papa...
Pourquoi je ne vois rien...
Qui m'a attaché?
Il y a du bruit dehors...
*Tam Tam Tam Tam*
Quelqu'un est là... je le sens...
Pourquoi m'a-t-on bandé les yeux...
Maman... Papa...
*Toc Toc Toc*
"Venez vite, elle est là..."
"Alors comme ça elle..."
"Il faut vite s'en occuper... imaginez ce qui arriverait au village si elle recommençait..."
De quoi parle-t-il... De qui...
J'ai encore plus peur...
Je n'ai rien fait...
*Gniiiiii... Vlam!* (porte)
"Vous êtes ses parents?"
"Oui... oui... Alors? Que va-t-on faire? On ne peut pas juste l'enlever?"
Maman! Papa!
"Malheureusement non... vous le savez comme moi, c'est impossible, et quand bien même nous pouvions le faire, elle n'y survivrai pas... de toutes façons, pour moi comme pour la majorité des habitants du village, l'affaire est réglée... ELLE DOIT MOURIR..."
*Bom Bom Bom Bom*
Le petit coeur frèle de l'enfant étendue là sur un lit venait de prendre une cadence démesurée en entendant ces mots... Elle réalisait qu'elle était attachée sur un lit, baillonnée, les yeux bandés, la bouche couverte d'un foulard si serré qu'il lui faisait mal à la tête...
Elle ne voyait rien de la scène qui se déroulait autour d'elle mais s'imaginait bien ce qui pouvait s'y passer.
La pièce dans laquelles ils se trouvaient était relativement sombre, éclairée par un misérable lustre branlant accroché maladroitement au plafond. Il y avait un lit, un bureau, une armoire, et un coffre dans lequel on pouvait imaginer contenir toute sortes d'outils de la mort...
L'enfant, dans ses premières année était allongée sur le lit. Un homme à l'allure sévère se tenait droit au pied du lit. Son air était grave, et il entretenait une discussion noir avec les parents de l'enfant, tous deux droits comme des piquets, figés par une peur incompréhensible, et une angoisse profonde. Au bureau, on apercevait la silhouette d'un homme d'age mûr, fin comme un manche de marteau, qui écrasait à rythme cadencé des herbes ou ingrédients diverses, comme s'il préparait une potion ou autre élixir du genre.
Le premier homme portait une soutane moisie par l'humidité et le temps. D'après son habit, il devait surement ête le représentant, dans le lieu de culte du village, du dieu païen qui les organisait.
Il s'approcha lentement de la jeune enfant, et lui ôta du visage son foulard, laissant une bouffée d'air pénétrer par grande inspiration, dans la bouche de la jeune fille, puis le foulard qui lui couvrait les yeux. La scène qui s'offrit à elle fut un choc! Voir ses parents habituellement si calins, tétanisés par une peur qui semblait émaner d'elle même.
"Maman! Papa! Que se passe-t-il?"
...
"Parlez moi je vous en supplie..."
"Bérénice, tu te souviens de moi?"
"Oui monsieur le prêtre..."
"Je vais t'expliquer la situation... Tu n'en es surement pas consciente, mais tu es possédée. Un esprit t'habite et se libère lorsque tu te trouves dans une situation où tu es appeurée, ou en colère. S'il te plait, calme toi."
"Mais non monsieur! Je n'ai rien fais! Je vous le promets, je n'ai rien fais..."
Dans la pièce, on entendait les gémissements, les pleurs et les suppliations de la pauvre enfant qui ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'on lui annonçait.
"Non non, Bérénice, tu n'as rien fais, ce n'est pas ta faute."
"Mais que va-t-il m'arriver? Je n'ai rien fais!"
...
"Maman, Papa! dites quelque chose je vous en supplie!"
"Ma chérie, nous sommes désolé ton père et moi, mais nous avons peur... Tu deviens si... violente... Tu n'es plus toi... Pardonne nous..."
La mère éclata en sanglot, s'aggripant à son mari.
L'homme en soutane quant à lui s'était dirigé vers le bureau, où il s'emparait d'une lame rouillée, posée là. Il la passa à son acolyte qui enduit cette lame d'une substance dont lui seul devait surement connaitre la composition.
Il s'approcha ensuite de la jeune fille, qui tout en pleurant et en criant à l'aide, ne pouvait bouger car attachée. Il lui prit le bras, puis marqua d'un coup sec une entaille profonde à l'aide de sa lame.
"AAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhHhhhhhhHhh! Pourquoiiiii!! Mamannnn, Papaaa!!!"
La scène était horrible. La jeune fille qui souffrait, commença à se contorsionner. Le poison commençait à faire effet... Ses pupilles se dillataient, vrillaient sur elles mêmes... Sa langue se noua. Puis comme une explosion, l'enfant fut prise d'un spasme énorme, se figea, c'était fini...
"Naaaannnnhhhaaaannnnnnn"
Les parents pleuraient, mais ils ne pouvaient rien faire. On avait tué leur fille parce qu'il se produisait des choses étranges et violentes lorsqu'elle était prise d'emotion. Mais... Pourquoi ce soir, alors qu'elle était prise par tant de sentiments, d'émotion, de peur, de plainte, pourquoi n'avait-elle pas réagit? Pourquoi ne s'était-il rien passé? S'étaient-ils tous trompés? Avaient-ils tous vu un ours vraiment, à la fête du village lorsque la petite s'était faite embêter par une bande de petits vauriens? S'était-elle vraiment TRANSFORMEE?
Les regards se portèrent sur la petite fille inerte. Peut être... il le fallait...
Le lendemain, on venait pour la chercher dans sa chambre. Elle n'était plus là. Le village fut pris de panique! Tout le monde restait chez soi, de peur que "la bête" ne vienne se venger! Quel triste spectacle de voir les gens parler d'une bête, en regard d'une petite fille d'à peine 4ans qui avait toujours été très polie, gentille, intelligente...
Mais le véritable théatre de la vie de cette petite fille était déjà loin. Elle ne pensait pas à se venger! Elle était morte de peur!
Quand dans la nuit elle s'était réveillée, elle était détachée de ses liens, qui semblaient avoir été arraché, comme si elle même les avait arrachés!
Elle était seule...
Maman... Papa... pourquoi...
Je ne voulais pas être méchante, j'ai toujours fais ce qu'on m'a dit...
Pourquoi ça m'arrive à moi... je ne suis qu'une enfant...
Prise d'une colère et d'un désespoir si intense, elle cria et pleura si fort, qu'elle senti en elle monter une force étrange. Ses bras étaient plus gros, son corps aussi. Elle sentait une fourrure parcourir son corps. Elle se sentait forte, intensément forte, et avait envie de libérer ce trop de force! Cette force l'épuisait, elle voulait frapper, crier, cracher cette force qui l'envahissait et la fatiguait paradoxalement. Puis elle redevint elle même, et s'évanouit...
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Fin de la partie 1, la suite est en cours d'édition...
[edit] Je m'excuse d'avoir posté mon Background dans cette section, comme mon background se trouve être une histoire en plusieurs partie, je pensais le mettre ici.