la ceation des deu ordres

[thebraska]

J’était déjà vieux quand le monde était jeune, et il m’appartient donc de narrer les jours anciens, des millénaires de haine, de trahison et de déloyauté. Si j’écris jeune moine, c’est par ce que je connais la vérité. Je me suis tenu dans les ruines de Caer Sidi et j’ai étendu mon Sombre Art, l’art du sang, sur le monde entier. Je vous décrirais le monde tel qu’il était, car j’ai goûté aux fruits du trépas et par la volonté du Roi de la déchéance, mes compagnons sont morts, et moi j’ai traversé les ages ! Ainsi elfe de haute lignée, je puis vous instruire de votre passé.
Même si nous avons fui jusqu'à cette terre, appelée le Nouveau Monde par les usurpateurs païens, ces barbares hirsutes, nous n’avons pas oublié les fleuves de lave des Enfers et les collines de cendres et de crânes humains, car cet endroit n’a pas toujours été notre foyer.
Nos véritables terres d’origines s’étendent loin d’ici, au-delà de Caer Sidi. Notre capitale fut autrefois le plus grand des royaumes. La beauté de ses rivages était célèbre de notre ordre, ses habitants étaient les meilleurs guerriers qui soient. Les autres contrés n’étaient que de pâles copies de notre art, insignifiantes en comparaison de la gloire qui était la notre.

Utinam et la première guerre contre
Le grand monastère.

Ce fut Utinam le Défenseur, premier conseiller du Roi des terres connues qui s’arrêtaient à Caer Sidi, qui mena une très grande guerre contre les adorateurs des Neufs. Il convola avec Dame Morathi et ils enfantèrent Héphaïstos le plus grand des guerriers qui n’ai jamais vécu.
Utinam combattit, et nous gens de fois étions avec lui. Nous sortîmes victorieux de la première guerre conter le grand monastère et toute la Terre était notre débiteur.
Utinam tomba à la bataille et son fils Héphaïstos voulut reprendre le sceptre, car tel était son bon droit de fils de Roi, né pour régner, et seule personne pouvant légitimement prétendre au trône. Mais des seigneurs jaloux, princes des royaumes inférieurs, firent tout leur possible pour s’opposer au noble Héphaïstos. Plutôt que d’engager une guerre civile, celui-ci, dans son infinie sagesse, leur proposer un vote.
Ces chiens ingrats lui refusèrent leurs voix et choisirent l’un des leurs pour une tâche qui excédait ses capacités. Malgré cet outrage insultant Héphaïstos fut le premier a reconnaître l’autorité de cet être inférieur, Bel-Shanaar, plus connus dans nos légendes sous le sobriquet de « Roi Camelot. »
Au fil du temps Héphaïstos se fit de plus en plus soucieux. Les ennemis n’avaient en effet pas disparus, mais Bel-Shanaar ne faisait rien pour contrer ces menaces. Héphaïstos chercha longtemps à renforcer le royaume, en vain. Au lieu de se préoccuper des autres peuplades, qui semblaient prêtes à être nos futurs ennemis, Bel-Shanaar préféra signer des accords de paix avec ces peuples belliqueux. L’appât du gain lui fit encourages les échanges avec ces peuples extérieurs au lieu de se préparer pour une guerre. La suite montrerait bientôt à quel point Héphaïstos avait raison.

La grande gloire.

Tandis que tout le royaume tombait dans l’oisiveté, le peuple de Héphaïstos (car il était alors seigneur d’une terre) s’entraînant au métier de la guerre, élevant cet art a un degré jamais atteint. Le Culte du Plaisir produisit les plus belles odes de l’époque, des tailleurs taillèrent les plus délicates statues pour les jardins de Dame Morathi. Nulle chose plus belle n’a jamais orné le monde et il en sera ainsi tant que nous n’auront pas récupérés nos terres.
Mais les princes des autres royaumes devinrent envieux et se mirent à convoiter les richesses des terres d’Héphaïstos. Ils accusèrent à tort Dame Morathi de trahison et prétendirent que son Culte du Plaisir cherchait cherchait à renverser le Roi. Ne voyant d’autre issue pour sauver son peuple et sa maisonnée de la guerre, le seigneur Héphaïstos conçu un plan qui devrait sauver son peuple. Il prit le contrôle des agents du Roi pour détourner les investigations du Culte et les tourner contre les princes mesquins qui, ourdissant la déchéance de Héphaïstos et de son peuple.
Héphaïstos n’eu finalement choix que de convoques les autres seigneurs du royaume à la chapelle de Caldey pour confondre le pire de tout les traîtres à la cause du royaume. Il pria Bel-Shanaar de le suivre dans l’Antichambre du savoir, la ou repose la Pierre de la Destinée qui révèle en lettres de feu les évènements à venir. La Pierre annonça la chute du roi du a son incompétence.
Bel-Shanaar, confronté à l’ampleur de son échec préféra s’éclipser lâchement et mettre fin à sa misérable vie. Héphaïstos pouvait maintenant sauver son peuple. Mais lorsque les autres prétendants au trône apprirent la mort du Roi, il tirèrent leurs épées contre Héphaïstos. Les fous ! Ils ne pouvaient rien contre lui, il tenta d’abord de les raisonner mais il fut finalement obliger de tous les occire pour défendre sa propre vie.
Pour faire valoir son droit au trône, Héphaïstos revêtit sa cape, celle prise sur le grand chef du conseil Drakorans lors de la première invasion venue du Nord. Il s’avança dans les flammes du bûcher sacré de Caer Sidi ; car telle était l’épreuve que devaient passer tous les souverains prétendant au trône. Mais les princes envieux avaient tout fait pour empêcher sa juste accession au trône et avaient ensorcelé le bûcher magique. Arriva alors le plus tragique des évènements de notre histoire. Héphaïstos fut horriblement défiguré par les flammes. Ses serviteurs le ramenèrent dans le Nord afin qu’il soit soigné par Dame Morathi et ses prêtresses.
Mais Héphaïstos avait tellement été brûlé par le piège magique, que le Culte de Morathi pria les enfers de sauver Héphaïstos. Des voix résonnèrent dans tout le palais royal, elles annonçaient que le salut de Héphaïstos ne pouvait être trouvé que dans la mort. Morathi n’hésita pas un moment durant, elle assit son fil dur le trône royal et mit fin aux jours de son fils en le vidant de ses entrailles. Elle les versa ainsi que tout son sang du défunt Roi dans une baignoire de bronze, et y immergea le Roi. Le lendemain aux aurores le corps avait disparu.
L’âme d’Héphaïstos alla dans le feu des enfers et arriva devant l’architecte du chaos, Satan lui-même, sous sa forme charnelle. Le Malin renvoya Héphaïstos sur Terre mais dans un corps de démon au nom de Baal et lui donna pour unique commandement d’ériger à sa gloire une caste de moins guerriers qui rependrait son savoir. C’est ce que firent plus tard les moines Odah et Mortibald ainsi que bien d’autres .