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une armée de succube

Posted: 20 Mar 2006, 16:59
by coxwen
Ordre de la Déesse

Lilith toujours le regard aguichant, les geste lents faisaient preuve d’érotisme naturelle de celle-ci, elle était un appel aux plaisirs charnel, fidèle a sa réputation de Reine des Succubes, d’une voix douce et très compréhensible, elle prit la parole…

Lilith : voila que tu me prouve encore que tu es capable de m’être plus fidèle qu’a n’importe quoi… tu as engendré un enfant en mon nom femme, mon enfant…

Cocrilea : Je suis ici pour vous et vous c’est moi, je ne dois mon existence que par votre bon vouloir…

Lilith : dedans tout n'est que faille, ton coeur de cristal, se brise au moindre éclat, de rire et de larmes, aux morts qu'importe les dés, le soleil, ton emblème ne te sera dérobé
que pour l'éternel …ton éternel

Cocrilea : Vous êtes mon éternel ma déesse…

Lilith laissa passer un large sourire, un sourire partagé, ou les deux femmes semblaient se comprendre sans en dire plus...

Cocrilea : quels sont vos plans ma déesse ?

Lilith : j’y viens j’y viens. Lors de ton « incapacité » il me fallait tester d’autres succubes, d’autres beautés naturelles. Ce qui m’amenait à tester de potentielles sorcières… afin de recenser celle qui seront a tes cotés.
En effet la tache des a présent : repérer les potentielles succubes afin d’en faire mon Armée au sein de la légion, tu sais mieux que quiconque en ce monde les caractéristiques de ce que nous sommes, alors je te donne tout pouvoir et bon vouloir aux testes que tu ordonneras a celles qui seront sous ta responsabilité dans les rangs de l’armée noire…Leur seule guide, et réelle chef, mon armée au sein de la légion.Maintenant va sans un mot, va en ce monde futile qui n’est que mensonge…


C’est dans un bruit fracassant que la femme reprit connaissance, la déesse avait ordonné, ordonné de rassembler celles qui feront son armée, c’est alors qu’elle se dirigeait vers le continent d’Océania, rejoint celui qui était le gardien du coffre, elle possédait encore la clé qui ouvrit celui contenant ses affaire personnelles…
se dirigeant vers celui qui dressait ces animaux ailés, et lui tendit quelques pièces d’or et un délicat baiser, frôlant du bout de ses lèvres un futile touché de la peau sur la mâchoire, au dessous de l’oreille, le premier homme était déjà sous prit en proie a celle qui en a manquer durant ces années…

Posted: 25 Apr 2006, 23:26
by Sdia
Une femme souillée voilà ce qu’elle était. Elle qui avait voulu croire aux belles paroles d’un homme, à ses promesses, aux lendemains meilleurs à ses cotés.
Elle qui voyait déjà sa main, ornée d’une bague, dire oui devant les êtres qui lui étaient chers. Dire oui en gage de leur amour, leur bonheur qu’elle souhaitait sincère.
Mais tout cela n’était que mensonge. Après cette nuit pleine de promesses, d’attachements, de découvertes aux cotés de l’homme qu’elle croyait celui de toujours, elle s’endormit, L’esprit léger, le sourire aux lèvres serrant dans ses bras son bien aimé et parcourant son corps de douces caresses.

Le soleil se levait, une belle journée ensoleillée, un ciel dans le quel tout nuages restaient absents.
La lumière s’introduisait par la lucarne illuminant la pièce et plus particulièrement leur lit. Eblouie par l’éclat peu a peu elle ouvrit les yeux s’étirant tout en frôlant la couverture de la main à la recherche de son amour…
En vain, elle se rendit vite compte de la tromperie dont elle avait été sujette. Et sans un mot, sans même vérifier avec ses yeux ce que sa main avait constaté, elle enfouit sa tête au plus profond de son traversin pleurant toutes les larmes de son corps. Toutes ses paroles dans quel but ? Un bonheur artificiel pour mieux lui retirer tout ce qu’il lui restait d’envie de vivre.

Posted: 25 Apr 2006, 23:29
by Sdia
Le vent soufflait comme toujours dans cette contrée de Gwyddneau. On distinguait le doux son des vagues se heurtant sur la digue et le croissement des mouettes.

La, au sommet du phare, elle se trouvait. Sa chevelure dans le vent, des larmes empruntant les courbes de son visage, la main plaquée contre son cœur, un pendentif à l’intérieur de celle-ci. Elle priait, elle implorait le pardon des dieux et s’apprêtait à accomplir son ultime geste.
Tous ses espoirs s’étaient envolés, faible, elle ne trouvait plus la force de combattre et de chercher à nouveau un amour auquel elle ne croyait plus.

Quand elle estima que le moment était venu elle pris son dernier souffle et fit un pas en avant. Les yeux fermés, imaginant déjà le paradis avec ses lumières, ses rires et cette joie qui y demeurait. Elle tendit ses bras comme pour s’envoler. Le bijou confiné dans son poing, savourant ses derniers instants. L’envole vers un lieu encore connu que de par son esprit.

Son corps était la, inerte sur le sable, rien n’avait changé les vagues frappaient toujours la digue de plein fouet et les mouettes ne prêtaient même pas attention à son cadavre. Malgré ses prières, rien ne pouvait changer son destin, elle avait bafoué les commandements des dieux et à présent ce n’était pas sur le chemin du paradis qu’elle s’orientait mais au plus profond des limbes.

Posted: 25 Apr 2006, 23:30
by Sdia
Nikita repris connaissance allongée sur le sol les mains liées à une chaîne de pénitencier. Autour d’elle les flammes de l’enfer, la brume, un monde obscure.
Dénuée de toute sensation, le regard livide, abattue, elle se trouvait la comme a la merci de qui le veut, ne se débattant point, attendant...
Attendant que son sort soit résolu, que son acte de désespoir soit jugé...

Au loin, elle apercevais une large silhouette, s'approchant d’un pas lent et calculé.
Bientôt elle pouvait apercevoir chez cette entité la chair d’un monstre, au visage cornu, au regard rouge opaque, aux pieds de chèvre et d’une taille deux fois supérieur à celle d’un homme.
En repliant ses larges ailes, il laissa apparaître ce qui semblait être un mirage, une vision, un rêve…

Une femme, jeune et majestueuse, à la longue chevelure agrémentée de bijoux.
Un visage dans le quel l’on pouvait y perdre son regard, des yeux couleur émeraude faisant perdre la tête à quiconque les regardaient.
Une femme généreusement faite, aux proportion parfaites. Habillée d’une longue robe de lin, elle s’avançait d’un pas encore plus lent mais bien plus doux que celui qu’elle accompagnait.

Elle prit la parole d’une voix douce et chaleureuse. Gardant toujours une infime distance avec la jeune Sarrasine. Peu à peu, à force d’arguments, elle lui ôtait la tristesse de son cœur et le désespoir dont elle faisait preuve. Ses sentiments laissant place à la rancœur, à la haine. Elle la poussait à voir l’homme comme un bien, une chose quelconque à manipuler selon ses envies, à utiliser, puis à délaisser une fois celui-ci n’ayant plus rien à offrir.

Ainsi elle exercerai sa vengeance, elle femme de l’adultère et des plaisirs charnels. Quel plus grande victoire que celle de les voir tous ramper aux pieds des femmes.
Elle s’approcha d’avantage de Nikita, toujours sous l’attention du monstre cornu qui l’accompagnait elle la fit se redresser, le doigt placé sous son menton leurs regards croisés elle lui sussura ces quelques phrases :

- Sortant des abîmes, ton regard renfermera le couchant et l'aurore, ton parfum se reprendra, tes baisers seront tel un philtre, qui fera du héros un lâche. Les hommes charmés suivront tes jupons comme des chiens. Tu sèmeras le désastre, provoquera leur joie et leur perte.

Après ces paroles elle relâcha le visage de la sarrasine et recula lentement.

Posted: 25 Apr 2006, 23:30
by Sdia
Sa première mission était de trouver l’homme qu’elle avait tant aimé auparavant et sous l’œil de Cocrilea, première succube de la reine, exercer sa vengeance.

Nikita passa plusieurs jours a errer dans Amtenael à sa recherche. Quand enfin elle le repéra. Différente de la fois précédente elle s’avança vers lui d’un pas certain.
Comme si de rien n’était, associa ses courbes aux siennes lui faisant percevoir la chaleur de son corps.
Le regard profond elle le fixait, comme s’il n’existait plus qu’eux. Effleura lentement sa bouche de ses lèvres le laissant goûter son souffle léger et la douceur de sa peau semblable à celle d’un nouveau né. Puis effectua un mouvement de recule, le regardant encore et encore.

Il eut un sourire narquois, comme celui qu’ont les hommes lorsqu’ils ont obtenu ce qu’ils désiraient.
Brusquement elle empoigna la dague qu’elle portait dans son dos et perça la chair de l’homme d’un geste net, précis. Plaçant sa main dans la nuque de sa victime, elle le fit s’allonger doucement, s’installant repliés sur sa dépouille agonisante.
Elle lui donna un dernier baiser passionné caressant sa joue et la faisant lentement dériver jusqu'à atteindre son cœur ou se trouvait la dague.
La elle l’agrippa à nouveau et la pivota d’un mouvement rapide mettant ainsi fin à sa vie.
Elle la retira ensuite l’essuyant sur le veston de l’homme et se retira le laissant à l’abandon.
Juste avant de se fondre dans l’ombre elle esquissa un large sourire malsain à sa complice…