Une petite histoire...

[Dellgyad]

Voici une histoire que je m'en vai vous conter. Excusez moi des fautes.

Il était une fois, dans une ville tres lointaine, un magnifique et gigantesque manoir , dans lequel vivait une petite fille, toute de noir vetue.

Lani, ainsi était son nom, vivait, dans cette immense maison, avec sa grande famille bien heureuse, car elle ne manquait de rien.

Mais un jour, son pere mourru, dans des circonstances mysterieuses, et Lani fut tant triste, durant l’enterrement , et durant les deuils et les dinné en son honneur, qu’elle ne put cesser de verser des larmes nacrée.

Si bien que , chaque jour, ou plutot chaques nuit, là où la lune luisait d’une lueur hypnotique, elle partait dans le cimetière familliale, non loin de chez elle, pour y apporter des fleurs noires , elles aussi, sur le marbre où son pere fut entérré.

Et chaque soir qui passait, elle y deposait les roses , versant ainsi une larme , ou deux, sur la pierre, ne trouvant mots, et s’enfermant dans le silence le plus pur.

Sa famille , remarquant ce changement, tenta des milliers de choses pour que sa jolie voie , si melodieuse avant, puisse de nouveau s’exprimer malgres la tristesse. Mais rien ne fit durant ces longues semaine, où toujours chaque soir, elle déposait les roses sur la pierre, dans le plus grand silence de deuil.

C’est alors que vint un jour, ou plutot un soir… où, comme a son habitude, elle venait se receuillir et poser les sombres vegetaux, et qu’ une de ces si communes larmes qui tombait sur la même pierre resplandissa de lumiere, revelant une ombre, assise sur la sepulture. La jeune sursauta, lorsqu’elle l’apercue, et de sa bouche sortit les mots … « Qui es tu ? »

L’ombre la regardait , les yeux sanguinolant, brillant a travers les tenebres de cette nuit sans lune. Et sur ces mots , lui repondit : « Je ne suis que l’ombre de ce qu’était ton pere. »

« Si je te parle aujourd’hui, c’est pour te confier une chose, Lani.
Oui… a toi, qui m’aimait tant…
Ma famille, ta famille m’a trahi en me tuant…
Et je n’ai besoin de toi que vengeance…
Je ne puis trouver le repos sur ce sang deversé
Et de toi , j’attend etre sauvé »

La petite, toujours de noir vetue, ne sut croire cette vision… et elle retourna dans sa chambre si vite, qu’elle perdit l’echarpe qui , comme tout les soir, elle portait pour se couvrir le cou.

Le lendemain, elle n’alla point au cimetiere, ni le jour suivant, restant dans sa chambre pour admirer les araignée et les etoiles qui dansaient dehors, sous la lune. Mais petit a petit, elle commenca a comprendre, toujours dans ce silence qui était retombé des lors, que cette ombres était peut etre veridique… qui sait ?

Ainsi, le soir venu, comme tout les soir de cette terre , laissant place a la lune, elle descendit jusqu’au cimetiere, là où l’ombre l’attendait , avec l’echarpe qui s’était envolée. Et lui tendant, d’un geste chaleureux, comme le ferait son pere, la petite l’accepta, tout comme elle accepta de venger le sang, qui avait coulé.

Le diné de famille était magnifique, comme tout les soir. Mais ce soir si, elle n’alla point a table…. Du moins, pas tout de suite.

Lani, dans la cuisine où personne n’était, prit un large couteau d’argent, l’un de ceux que cherissait son pere, et elle rentra dans le salon, l’air masqué sous une etrange expression, vidée de sens. Et sa famille, la regardant avec stupeur, put alors entendre de nouveau la voix de la petite lani, si jolie quand, toute de noir, elle était vetue, dire : « Vous allez perrir… »

Les heurs se succederent, ainsi que les cri, et de nouveau Lani , alla dans le cimetiere, desormais toute vetue de sang, le sang de sa chair. Et, arrivant devans la tombe où l’attendait l’ombre, elle montra le couteau a son pere.

Et l’ombre prit le couteau, et dans un geste morbide, regarda la petite, en lui disant « Il ne reste qu’un etre qui doit mourir, pour que ma vengeance soit complete » ; et d’un geste simple, coupa la gorge de Lani, soufflant un dernier soupir.