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Bataille des royaumes (Chapitre I et II (en cours) )

Posted: 04 Mar 2006, 17:24
by Tohrin
Nous étions là, hiberniens attendant dans le froid un ordre qui ne venait pas. Enfin, un signe, un cri, un hurlement :
HIBERNIENS!!!!Vous voilà réunis en ces heures afin de venger l'affront qui nous a été fait. Albion a décidé de proclamer son règne sur nos terres, Albion a décidé de gouverner Amtenael et de soumettre ses peuples.Celtes, Elfes, Lurikeen, Shars, Firbolg, oubliez vos querelles incessantes et unissons nous car c'est dans l'unité que nous vaincrons et non pas dans l'adversité, oublions nos guildes respectives et soyons pour la première fois unis, mais quelle erreur de la part d'Albion de nous croire si divisés.. Allons nous laissez pareille offance inpunie? Allons nous laissez ces barbares décidez pour nous?Allez vous vous soulevez pour contrer ces Parjures?

Hiberniens wrote:OUI!!!!!!!

Hiberniens! Repris-t-il, Nous lancerons l'assaut sur Dun Brean, cet après midi.

Nous nous répartîmes suivant nos races, moi elfe rejoignit les miens dans la forêt, nous discutâmes à propos d'Albion et de cette sois-disant alliance lorsque soudain un celte, mince, à la silhouête élancée, vint nous rejoindre.

Celte : Alors Tohrin, qu'en pense tu?Crois tu que ce sois un réel affront dont notre ami parle, ou bien que ce n'est qu'un subtil stratagème afin de renforcer le pouvoir des Sages Hiberniens?

Soudain, un elfe se leva, brisant la continuitée parfaite de notre cercle.

Elfe : Invictus, tu sais bien que le Conseil à été disloqué, après l'incident provoqué par Jenesta, l'allégeance des Hiberniens ne va qu'a leurs guildes respectives, et le roi a assez de sujets en Avalon pour en vouloir ailleurs.
Non, je crois bien que cette fois ci, c'est sérieux. Nous ne sommes plus au temps d'Arthur et le règne d'Albion sur les autres territoires n'est plus.

Invictus fit demi-tour puis rejoignit les sien.
Bien, mes frères, je vous laisse délibérer, faîtes moi savoir votre réponse par "la voie", je rejoins ma guilde afin d'en informer mes supérieurs.
Je partis donc vers le sud.

Posted: 04 Mar 2006, 22:26
by Tohrin
Après une courte entrevue, les Prêtres et Ordonnateurs Lunaires décidèrent de se soumettre (pour le moment) à cette trève, je retournais donc au camp d'un pas ferme et résolu.
Soudain, j'entendis à l'intérieur de ma tête :

elfe wrote:Nous avons décider Tohrin, nous les Elfes, anciens et fiers combattants, d'aider hibernia à redevenir verte et belle, telle qu'autrefois où l'on pouvait marcher pensif, foulant l'herbe de nos pieds, dénués de tous soucis et de toute peine. Nos Obligations envers nos guildes respectives attendront.
Hâte toi, l'affrontement commencera dès le retour des émissaires hiberniens.

Je forçais donc l'allure afin de ne rater, sous aucune circonstance, la bataille qui, à jamais marquerais la terre de nos descendants.

J'arrivais donc au camp, rejoignis une confrérie d'eldritchs afin de nous préparer à l'affrontement décisif. Je rejoignis Elran, un vieil ami et accessoirement chef de cette confrérie d'un nouveau genre et lui demandais :

Alors, à quand l'assaut?
Elran: Dans peu de temps, je crois.

Estimation des chances de victoires?

Elran: Nos Mages se préparent mentalement et physiquement, les lurikeens sont échauffés, les Shars n'ont jamais été aussi coopératifs et les celtes chantent pour redonner vigueur et courage.

Et du côté des firbolgs?

Ils sont là, leurs troupes sont arrivés il y a de ça .......20minutes je dirais.

Bien, continu à préparer les Eldritchs, nous aurons besoin d'eux sur les hauteurs pour tuer le gros des troupes.

elran: Ok, je m'en occupe....ah, si tu vois Aarkasha, dis lui que je la cherche.

J'y penserais, .....Elran!

Elran: oui?

Bonne chance.



Je traversais à nouveau le camp, et allais voir cette fois ci, un dénommé Miroy Linkather.Je m'adressais à un elfe au regard vif mais plein de méfiance.

Sais tu ou se trouve le dénommé Miroy, elfe?

elfe: Tu l'as devant toi. Et qui est tu pour interpeller les gens comme celà?

Les gens d'ici m'appelle Tohrin Gil'Sayan.

Miroy: Ah, c'est toi le fameux "Tohrin" dont parlait Invictus. Bon que veut tu?

En tant que représentant des Elfes, savoir ou on en est, si c'est pas trop demander.

Miroy:Bon euh alors, nos éclaireurs dénombrent une centaine d'ennemis, trolls, nains, demi-ogres, et autres paladins pour les soins. Leurs mages sone entrainés et redoutables.

Les chances de gagner sont maigres?

Miroy: Je dirais 40% à moins d'avoir une bonne stratégie.

Bon ok, merci.

Je ne pouvais pas dire que cette première rencontre avec Miroy avais été très fructueuse mais au moins je connaissais le situation.

Je retraversais le camp en sens inverse afin de rejoindre la délégation des Shars, quand soudain je croisais enfin une personne connue, Lunel.

Oh, quel bonne surprise en ces temps sombres., comment vas tu?

Lunel: Oh...bon...bonjour...Toh...Tohrin, bien...me...merci...et ..t...toi?

Sa va, merci, malgré certaines préoccupations importantes

Lunel me fixa de telle manière que je perdis instantément toute angoisse.

Lunel: Que...quelles pr...pr...préoccupa...tions?
Je plongeais mes yeux dans les yeux dans les siens, elle me rendis mon regard. Je me sentis rougir mais n'en fis rien paraitre.

La bataille est imminente, Lunel, vas tu te battre?

Lunel: Ou...oui, je vais me ba..battre car j'aime Hib...Hibernia, et j'ai...j'aime ce havre de...de paix et de...de ver...verdure.

Non Lunel, tu n'iras pas te battre, je NE VEUT PAS que tu te battes. Tu resteras au camp à soigner les blessés.

Lunel: N...NON, je ve...veut me ba...battre, je ne s...s..suis pas guérisseu...sseuse, je suis com...combattante.

Non Lunel, je ne veut que tu aille te battre, je........tu vas ...c'est non!

Lunel: M...mais pou...pourquoi?

Un rougissement imperceptible naquit au creux de mes joues.

Ecoute Lunel, ..................Je ne veut pas qu'il t'arrive quelque chose, et je veut préserver un maximum de vies.

Lunel: Oh...
Rougissant à son tour.

Lunel: B...bien, si c'est to...ton seul sou...souhait
Je quittais Lunel, triste, et malheureux.

Je m'écriais alors: Oh Lune, pourquoi m'infliges tu tant de douleurs.....

Posted: 10 Mar 2006, 08:44
by Tohrin
J'arrivais au centre du camp lorsque je vis les celtes rassemblés au milieu.

celte: ...Et sachez que nous les champions et finelames d'hibernia seront au devant du danger, protégeant nos mages en haut de la colline et combattant de toutes nos forces.
J'èspère que cette discussion vous a convaincu du rôle important de nos troupes.


Les celtes laissèrent ensuite leur place aux mages et magiciens, qui à leur tour prirent la parole:

Elran: Eldritchs, notre rôle sera très important dans cette bataille, nous seront postés sur la colline de l'arbre sacré à côté de la zone d'affrontement, qui correspondait jadis, au camp de Draks. Votre rôle sera de bombarder de sorts diverses et variés les troupes adverses dès que vous les verrez, la délégation des celtes sera là pour vous protéger en bas de la colline.

Je repartit dans l'autre sens, laissant Elran donner les dernières instructions, et rejoignit les miens afin de méditer.

Posted: 10 Mar 2006, 11:29
by Tohrin
Soudain, une voix, haute et grâve traversa le camp, résonnant entre les arbres. Un homme en haut de la colline, nous appellant:

L'homme: Hiberniens, l'heure est proche, où nous combattront, où nous périrons, où nous VAINCRONS!!!!!
hiberniens wrote: Oui!!!!!!!
Un brouhaha commença, vite éteint par la voix suave de l'individu:
L'homme: Hiberniens, préparez vous à combattre, que chacun aille là ou il doit être. Je vous souhaite bonne chance.

Nous les Elfes, n'avions pas bougés, n'écoutant que d'une oreille, ces parôles destinées à échauffer la foule. Nous nous préparâmes donc, suivant cette missive sans guère ardeur. Tuer n'est jamais juste, aussi, la guerre n'est jamais facile.
Ayant trouvé nos places, nous nus asseyâmes, je vis plusieurs de mes confrères. Certains dans des vêtements éclatants de couleurs, d'autres préférants la sobriété.
Nous vîmes au loin, soulevant la poussière, l'armée ennemie, se rapprochant à grande allure, renforcée par des chants et autres complaintes en faveur la guerre.
Nos troupes s'agitaient, sentant l'imminence de l'attaque, se préparant à l'impact de deux forces dont l'issue restait incertaine.
Mon esprit s'égara dans la plaine, les animaux eux-mêmes avaient fui, préférant l'obscurité de la forêt.
Enfin, Albion fît face, dévoilant la diversité de ses troupes : Des paladins, véritables hopitaux de campagne, des demi-ogres, ressemblant plus à des boites de conserve sur pattes qu'à autre chose, des sarrasins, aux lames aussi affutées que leurs esprits, des avaloniens faisant office de mages restaient en retrait, tout comme les notres.
La bataille allait se faire rude, aussi rude que les caillous bordant le chemin menant à l'Antique cité restaurée, entourée elle même par des remparts la protégeant de toute attaque ennemie au cas où notre défaite serait assurée.

Enfin, une trompette se fît entendre, et un troll se présenta. J'eu le souffle coupé quand je vis cet adversaire de taille autant que de poids:
Ilnus l'Executeur, si il prenait place dans la bataille, de nombreuses pertes seraient à déplorer de notre coté. Un adversaire redoutable se présentait à nous en cette heure guerrière, il s'écria:

Ilnus: Hiberniens, sachez tout dabord que je refuse cette guerre tout autant que vous et que si vous le souhaitez nous pouvons encore tout arrêter. Il vous suffit de déposer vos armes et de vous rendre sans combattre.

Finalement, il avait autant d'éloquence que l'un des notres, ce qui était rare pour un troll, ceux-ci préférant généralement s'exprimer par onomatopées.
Bien sur, la foule d'hiberniens le hua, le siffla, si bien qu'il renonça et fit demi-tour. Il me semblait l'avoir vu sourire, signe irréfutable que, parmis nous, il avait déjà choisi ses victimes.
Soudain, un cri rauque fit résonner les armes et armures de cette assemblée meurtière par laquelle beaucoup de sang coulerait, et par ce sang, un mythe et une légende seraient construis.
Miroy: Champions d'hibernia, voilà le moment venu pour vous de prouver votre bravoure à défendre vos terres, protégez vos familles, protégez HIBERNIA!
hiberniens wrote:A l'attaque.!

Posted: 10 Mar 2006, 11:30
by Tohrin
bug post, prière d'enlever ce message si vous le lisez, merci aux modos (dsl pas fait exprès)

EDIT: Miroy est un elfe, pas un celte, désolé.

MAJ, ajout et modification de texte (mort de Lunel).

Posted: 12 Mar 2006, 20:02
by Tohrin
La poussière se souleva, pour retomber sur les soldats. Le bruit, indescriptible bruit assourdissant du fracas des armes, le bruit sifflant, vibrant dans les oreilles des attaques magiques. En bas, je voyais : le Chaos, car si l'on pouvait donner un nom à tout celà, c'est bien le chaos. Nombreux sont les corps jonchant le sol, mort ou à demi, se faisant piétiner et achever par la même occasion.

D'en haut de la colline, là ou un simple humain ne verrait qu'un indescriptible nuage de poussière, nous les elfes étions bien conscients du massacre perpétré en bas. Les haches et épées tournoyantes, semeuses de mort, tourments parmis les tourments, faisaient leur travail tandis que nous, eldritch, bombardions de sorts les ennemis. Nos médecins faisaient aussi leur boulot, train-train quotidien dans la vie d'un soigneur.

Enfin, la nuit tomba. Instant de paix, unique moment de repos où certains aiguisent leurs armes comme de vulgaires bouchers au lieu de dormir. Les blessés sont soignés, ou achevés suivant la gravité des blessures. Nous, les elfes, étions au milieu de la forêt, méditants, nous concentrants afin de récupérer un peu d'énergie, le peu qui nous sauverais surement la vie demain. Je m'étendis sur l'herbe, profitant du ciel dégagé pour offrir à mes yeux un peu de bonheur: les étoiles brillantes dans le ciel, la Lune, merveille de beauté et de poésie. Demain serait un nouveau massacre.

Enfin, le crépuscule arriva, un peu trop vite à mon gout. Nous nous postâmes là où nous devions être. Chacun sa place, attendant l'heure fâtidique. Le soleil s'éleva, effaçant un peu plus le pouvoir de la Lune, qui elle même reviendrait se venger le soir venu, et recommencerais ainsi le rituel habituel, mais néammoins nécessaire à notre survie à tous. Enfin, une trompette sonna, marquant la fin du repos, et le début des ennuis.
Une abominable odeur de charogne émanait des alentours. Une personne connue s'avança alors vers moi.

Lunel: Bon...Bonjour, To...To...Tohrin.

Oh, bonjour Lunel, tu as un problème? Tu parait anxieuse.


Lunel: Oui...oui, un enfant s'...s'est é...échappé, il m'ai...m'aidait à soign...soigner les b...ble...blessés.

Je ne l'ai pas vu, désolé, si je le vois je lui dirait que tu le cherche.


Lunel: M...Merci...Bon, à...à plus.

Lunel s'éloigna. Je sentis aussitôt quelque fardeau arriver brutalement sur mes épaules. Le sentiment d'être abandonné à mon sort, comme si l'on jetait un scarabé dans un fourmilière.

L'attaque commença, nous autres magiciens avions décidés la veille de ne plus attendre que les adversaires arrivent au contact des notres pour les attaquer mais plutôt de les avoir à distance pour décimer un maximum cette foule qui ne dégrossissait pas. Les armées se rentrèrent dedans, le choc des armes contre les armures fit trembler mon baton, nous étions quelques mètres au dessus d'eux.

La bataille durait déjà depuis une heure quand je vis un troll foncer sur notre position, un elfe à ma droite lui envoya ce que l'on appelle un <bolt> dans notre jargon. Il s'éffondra sur le côté, nous soufflâmes un peu, les guerriers pourraient se passer de nos services deux minutes quand je vis soudain, un éclair fugitif passer derrière la carcasse massive du troll mort quelques minutes plus tôt. Un gamin, venu contempler l'oeuvre de ses ainés, la mort. Il déroba au monstre sa bourse et ses armes, surement dans l'intention de les vendres car je doutait qu'il ait l'audace de s'en servir. Minute! Je repensais aussitôt à Lunel venue me voir plus tôt dans la matiné, était-ce garnement déserteur de son poste d'aide soignant qu'elle recherchait, aucun doute là dessus, il était munis d'un robe blanche, symbole des non-guerriers, symbole des médecins.
Je m'approchais d'un pas rapide, malheureusement Lunel sortie d'on ne sais où l'attrapa par le poignet et le fit pivoter. A voir son expression, je me doutais bien qu'elle lui passait un savon qu'il n'allait pas oublier, lorsque soudain, Lunel se retourna et pointa un doigt derrière moi:

Lunel: Derrière toi!

La stupeur me pris de court, elle n'avais pas bégayée comme à son habitude, signe que quelque chose de grave se passait. Un groupe de nains avaient contournés la colline pour nous prendre par derrière. Mes compagnons, trop absorbés par la bataille qui se déroulait de l'autre côté ne s'étaient pas rendus compte du danger, pas le temps de les prévenir, il fallait agir. Je me jetais dans la melée, aussitôt rejoins par.......Lunel! Et contrairement à ce que je pensais, elle était redoutable. Les nains ne comprirent pas tout de suite ce qui leur arrivèrent, une déferlante de magie et de coups de batons leur tomba dessus. Ils se défendirent quand même comme de beaux diables. J'en avais trois contre moi et Lunel deux. Mon baton les tenait à distance, armés de couteaux ils n'osaient s'approcher. Je trouvais que j'étais plutôt doué mais Lunel, elle, sautait, virevoltait, tapait, avec des mouvements fluides, presques invisibles. Les nains ne voyant les coups arriver, tombaient un à un. Elle se donnait à fond dans son combat, elle allait bientôt craquer. Malheureusement, les nains qui m'affrontaient semblaient décider à en découdre. Lunel se débarrassa de son dernier adversaire, et s'etendit sur le sol. Epuisée, mais néammoins en vie, cette nouvelle me fit comme un regain d'énergie. Je fonçais, feintais, assomais puis regardais mon dernier adversaire s'enfuir. J'hésitais entre le laisser fuir et rejoindre Lunel ou l'achever. J'hésitais un seconde de trop, le nain se retourna et dans un dernier espoir jeta sa hache, trop lentement pour moi, mais pas pour Lunel, la hache se ficha dans son buste, le sang gicla, Lunel ne bougea plus. Je courrus vers elle, la prit dans mes bras. Non, elle ne pouvais pas mourrir, pas après un si beau combat. Elle respirait encore, Je lui otait la hache avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuve, elle eu un spasme.

Non, Lunel, ne meure pas, pas comme sa. Je ne veut pas que tu parte, ne me laisse pas, tu vas vivre, vivre longtemps.

Lunel: To...Tohrin.

Non, ne parle pas, repose toi, on vas te soigner, tu vas guerir.

Lunel: Je...Je suis.......désolée...To...Tohrin, je ...v...vais devoir...te...te...laisser.

Non, ne me laisse pas, ne me laisse pas, si tu part, je part avec toi, ne m'abandonne pas, Quand tu n'est pas là, je suis triste, si tu meure, je meure avec toi..............je......je t'aime.


Lunel: To...Tohrin......... ... ... .. .. . . . . . . . .
Ce fut ses dernières paroles. Je hurlais, hurlais de toute mes forces, mes toutes dernières forces. J'aurais voulut mourir, plus rien n'avait d'importance pour moi. Mon cri se répercuta sur les versans des collines, les guerriers en bas, tournèrent la tête, et me vire descendre de la colline, tenant ma bien-aimée dans mes bras. Les combats cessèrent, comme pour saluer sa beauté, comme pour lui adresser un dernier honneur, hiberniens comme Albionnais, tous arrêtèrent de combatre. Je traversais la foule, séparée en deux, celà m'était égal de mourir, maintenant, ils pouvaient me sauter dessus et me tuer, sa m'aurait été égal. Mais comme mués par une vague de compassion, tous semblaient hypnotisés, incapables de se battre, de lever leurs armes, de tuer.
Je rejoignis le camp, allongea Lunel sur la table et contre toute attente, me mis à pleurer par dessus son corps. La foule autour, regardais ce spectacle, toute idée de violence avait disparue.

Posted: 17 Mar 2006, 13:34
by Tohrin
Une semaine est passée depuis le funeste incident. Incident, je dirais plûtôt meurtre. J'ai retrouvé la nain, lui fît payer son crime, il expia après trois jours de souffrance. Il avait remarquablement résisté à mes tortures, mais je n'allais pas le féliciter pour ses compétences. Lui qui m'avait pris mon aimée, mon amour, ma vie. Elle avait enfin rejoins la Lune est avait fait un avec elle. Il me semble alors qu'à chaque fois que je regarde l'astre je retrouvais une partie de Lunel en elle, et sa beauté semblait avoir fusionnée avec celle de la Lune.
J'avais alors ensuite quitté le champ de bataille pour aller me recueillir dans une grotte, autrefois repaire des Adorateurs, en des temps plus favorables. Endroit favorable à la méditation car protégé et entouré par des monstres en tous genres et des montagnes difficiles d'accès. Je méditais là afin d'apaiser mon âme si vivement déchirée.
Trois jours que je me reposais dans cette grotte, réfléchissant aux sens des choses qui nous entourent. Je n'avais pour seule compagnie qu'un oiseau, un aigle pour être précis, niché dans les hauteurs imprenables de la grotte au fond de son nid, et qui ne semblait pas dérangé par ma présence. Je l'avais donc ignoré. Je sortis de mon antre, la faim commençant à se faire sentir. Je grimpais dans les collines, vierges de toute présence de sociétés, qu'elles soient humaines ou non. J'avais repéré la veille un bon endroit de chasse, surplombant une combe très empruntée par les animaux sauvages, animaux ne représentant pas une grande menace car étant composés de cerfs, belettes, des sortes de ratons-laveur, divers oiseaux en tous genres, colibris, perroquets, bien que le temps régional n'aidant point l'implantation de ces animaux. Martins-pêcheurs, dont la seule présence était justifié par l'unique rivière descendant des MHA, Montagnes à Haute Altitude, mais il arrivait parfois de tomber sur de plus grosses bestioles, centaures, minotaures, et même, il m'était arrivé de voir un cyclope. Ce jour là, je n'étais pas resté longtemps hors de ma grotte. Mais je m'étais dit sur le coup que j'étais suffisament sortit pour aujourd'hui.
Après la chasse, je rentrais les bras pleins de bonnes choses, viandes, baies, racines comestibles. Je gardais les baies pour mon aigle, ne sachant ni s'il les prendraient, ni s'il les mangeraient. Le chemin menant à mon repère n'était pas très pentu, mais il me fallait trois bons quarts d'heures pour redescendre en bas. La forêt jalonnant le sentier n'inspirait aucune crainte mais dégageait une sorte d'aura, aura qui me rassurait. C'est donc le coeur léger et de bonne humeur que je rentrait dans ce que j'appellais mon "chez moi".

Posted: 24 Mar 2006, 14:51
by Tohrin
J'arrivais enfin à la grotte, les bras chargés de victuailles en tous genres. Je n'aurais plus besoin d'aller chasser pendant un certain temps. J'avais prit une certaine quantité de baies, décidé à faire ami-ami avec le volatile afin de lui prouver que je ne lui voulait aucun mal. J'approchais la créature qui m'épiait depuis mon arrivée.
J'approchais lentement de son nid. Le nid en question m'était inaccessible de par sa hauteur, je tendis le bras. Juste au dessous de son nid, une petite plateforme, parfait! J'y déposais délicatement quelques unes de mes baies. L'oiseau piaffa, surement d'impatience car je venais d'entrer dans son territoire. M'étant installé dans la grotte, je ne l'avais encore jamais approché d'aussi près, nous avions comme passé un accord auparavant : Il avait droit au fond de la grotte, partie la plus éloignée des courants d'air et moi j'occupais le reste de la pièce. L'oiseau n'allant chasser que quand j'étais absent, enfin je le supposais.
Je m'écartait donc de cette mangeoire improvisée, tout en surveillant le volatile du coin de l'oeil. Il ne s'intéressa pas aux baies, raté. Il avait surement dû aller chasser pendant mon absence, oui, c'était surement ça. Je laissais les baies, cinq en tout, à la disposition de l'oiseau. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y touche mais j'étais résigné à m'en faire un compagnon, le seul de cet exile que je m'étais imposé. Je m'étendis ensuite sur la paillasse accumulée par mes soins, et plongeais dans un monde où personne n'aurait le pouvoir de me retrouver, mon monde à moi, le seul monde accessible pendant le repos, le rêve.
Je m'étirais, après une bonne nuit de sommeil, je me dirigeais vers ma réserve de nourriture, située un peu plus loin dans la grotte. C'est là que je m'aperçu qu'une bonne partie des sacs de ma chasse d'hier étaient entrouverts, et les baies et une partie de ma viande, composée essentiellement de lapins, avaient disparus. Une dose d'adrénaline se déversa dans mon sang, un voleur. J'allais chercher mon couteau, l'oeil aux aguets, prêt à bondir sur le premier énergumène qui croiserait ma route. Je m'approchais de l'entrée de la grotte, aucune trace de pas, rien. La pluie avait tout effacé. Je retournais dans la grotte, déconfis de m'être laisser prendre une bonne partie de mes vivres. Je retournais constater l'empleur des dégats, non, pas de grandes pertes, toutes mes baies disparues, sauf les quelques rescapées tombées à terre, et la viande, déchirée d'une drôle de façon, comme lacérée avec un couteau. Un couteau, ou....un BEC! Mais oui, c'est ça! Un BEC! Cet oiseau avait surement attendu que je m'endorme avant de venir piller mes provisions. De là où il était, il m'avait surement poser la nourriture à terre. J'allais jusqu'à la plateforme, constatant avec ravissement que les baies entreposées la veille, n'y étaient plus.
Je décidais de retourner en forêt, malgré la pluie incessante. J'emportais avec moi un sac, il me servirait à récolter les fruits dont m'avait dépouillé l'oiseau. Je rentrais à la grotte, le sac remplit la moitié. J'en déposais la moitié sur la plateforme d'hier, et gardais l'autre moitié pour moi, il fallait bien que je mange. Je me calais dans un coin de la grotte afin de ne plus imposer ma présence au volatile, et attendis tout en consommant un peu de ces fruits bien mérités. Une heure passa, deux. Après les baies, je m'enparais d'un ouvrage écrit par un éminent magicien sur la magie du vide et son utilisation.
La magie du vide et son utilisation wrote: ...en vous concentrant sur la boule d'énergie, elle doit être la seule composante de votre attention, fixer vous là-dessus. Et ainsi vous pourrez aisément...
Un mouvement, l'aigle avait enfin esquissé un semblant de geste. Apparement, il avait compris que les baies n'attendaient plus qu'une chose, être dévorées. Il ne s'en priva pas. Sautant de son nid, il bondit jusqu'à la petite aire aménagée sous lui. Je tant un coup d'oeil à droite, puis à gauche, il parut se détendre. Il se pencha en avant, vérifia que les boules rondes n'étaient pas empoisonnées, puis à ma grande satisfaction, commença à les manger. Je poussais un soulagement, manifestement il me semblait que la partie la plus dure du travail venait d'être faite. Je m'approchais prudemment de l'aigle, celui ci ne me jeta même pas un coup d'oeil. Je tendis la main, caressant l'animal. Comme si il eu été naturel que je le félicite, je lui adressais la parole :

-Je suis ton ami, je ne te veut pas de mal.

Il engloutit une nouvelle baie, puis plongea ses yeux dans les miens. Dévisager un animal ne se faisait pas, mais il me semblait que par ce regard, une nouvelle amitié venait de naitre.

Posted: 27 Mar 2006, 07:59
by Tohrin
Plusieurs jours passèrent, un peu trop semblables à mon gout malgré la présence de mon nouveau compagnon récemment arrivé dans ma vie. Un aigle, qui faisait bien ses deux mètres d'envergure, avec des plumes variant du gris foncé au noir en passant par du marron clair. Ses yeux jaunes, qui bougeaient sans cesse, avec leur iris au milieu, inspiraient la peur, la crainte.
On pouvait aussi lire dans son regard, une note d'intelligence, signe indistinct mais qui, lorsqu'on le croise amène à penser que cet animal, aussi primitif que l'on puisse le penser, avait réussi l'exploit, de par son intelligence, à vivre libre et sans entrave. Ainsi depuis des centaines d'année, l'aigle, oiseau majesteux, n'avait été que très peu domestiqué, car rétissant à toute forme d'esclavage.
C'est cet animal, non ami, avec lequel je co-habitait maintenant. Chaque fois que je sortais, je m'efforçais de lui prendre quelques fruits afin de le nourrir, afin de l'approcher. Et plus les jours passèrent, plus nos frayeurs premières nous abandonnait, laissant place à une amitié plutôt surprenante. L'oiseau autrefois farouche se laissait maintenant approcher sans crainte, sachant que de toute façon, je ne lui ferait pas de mal.
je commençais à bien apprécier sa présence et souvent j'avais pensé fusionner nos esprits. Acte par lequel, l'oiseau et moi mélangions nos esprits, nos consciences. Un peu comme si l'on mélangeait deux couleurs différentes sur une palette pour qu'à la fin il n'en reste plus qu'une. Par cet acte, j'espérais partager mes sensations avec lui et inversement. Le vol majestueux contre une marche dans l'herbe, de telles choses sont échangeables lorsqu'on fusionne deux esprits.
J'avais malheureusement fermé mon esprit aux intrusions extérieures et c'est comme celà que je ne recevait plus, des "communications" de mes frères. Ces communications utilisant l'espace temps, c'est un peu comme si l'on jetait un caillou dans une mare, il y a un plouf et puis une onde, celà signifie que notre esprit rejoins les autres dans la mare pour "discuter", votre message est représenté par l'onde. Voilà à peu près ce qui se passe lorsque l'on communique par la pensée, et plus l'esprit est puisant, plus l'onde de choc est intense. Maintenant imanginez que l'on lance un caillou dans la mare et qu'on l'arrête juste avant de toucher l'eau, pas de plouf et pas d'onde, le caillou reste à portée mais n'est pas en contact avec l'eau: l'esprit n'est plus en contact avec les autres. C'est ce que j'avais fait en venant m'exiler ici, dans ce coin charmant et très accueillant. Malheureusement, si j'espérais entrer en communion avec mon aigle, il fallait que je libère mon esprit de l'entrave que je lui avais mis, et sij'accomplissais celà, les elfes, mes frères me contacteraient et essairais de me forcer à rentrer, et celà, je ne le pouvais pas. C'est pour cette raison que j'avais tant attendu avant d'essayer, mais je crois qu'aujourd'hui, je vais revenir "dans la mare".
Je me libéraisdonc de mes chaines. Rien, pas une seule communication, ça m'arrangeait justement. Je concentrais mon esprit sur celui de l'oiseau, ce faisant, il me regarda, comme s'il avait compris le but de la maneuvre. Enfin, j'y accédais, les animaux n'ayant pas une intelligence développée, ce fut vite fait. Mon aigle, ne maitrisant pas l'art de la réthorique, ne s'exprimait que par images, par exemple :

-Oiseau: Arbre-Vol peut signifier liberté ou envol suivant les cas. Mais il peut aussi communiquer par des sortes de ....je ne sais pas, c'est indescriptible, Je le vois en train de fondre sur un serpent, de l'attraper et de le gober. Par ces images, il me transmet le plaisir de la chasse. De mon côté, je lui montre la marche, la course, le bonheur de se servir de ses doigts. La fusion est parfaite.

Soudain :
elfe wrote: Tohrin, qu'est-ce que tu fais? On te cherche tous ici, ou est-ce que tu étais? Dépêche toi de revenir! Il se passe un truc super important je te dirais quand tu sera là. Dépêche toi!!!!
La civilisation me rappelais à elle.

Posted: 31 Mar 2006, 12:55
by Tohrin
Je caressais mon nouveau compagnon, dans quelques minutes, nous arriverions à Avalon. Déjà, l'on pouvait voir ses hautes murailles qui, de loin, faisaient réaliser à quel point la cité était immense. La route avait été longue. J'avais fin et soif, je n'avait pris que le strict minimum de provisions afin de faciliter la marche et d'arriver le plus tôt possible. Mon oiseau aussi avait quelques démangeaisons au niveau de l'estomac.
Je l'appelle mon oiseau car, je ne veut pas, en lui donnant un nom, le domestiquer. Il est libre de me suivre suivant son bon vouloir. Je ne le retiens pas mais le laisse aller, chasser dans la forêt ou prendre les courants ascendants. Tout celà, je le vis aussi, depuis notre "fusion" qui nous avait rendu encore plus proche qu'avant.
Nous décidâmes de nous arrêter en forêt, à la recherche d'une rivière afin de nous désaltérer. Quelques minutes plus tard, nous reprîmes notre route. Enfin j'arrivais à Avalon, Ville parmis les villes, capitale de ce royaume. J'entrais, les gardes jugeant que je ne présentait aucune menace à la tranquilité effervecente des lieux.
Je suis arrivé, ou est tu?

-elfe: Vient à la taverne, je t'attends là bas.

Bien, j'arrive.
Je traversais la ville, ne m'arrêtant que pour pour regarder certaines nouveautés parmis les étalages. L'aigle planait bien au-dessus de la foule.
Effectivement, Avalon est une bien grande capitale, où il est facile de s'y perdre. Mais voilà, avec un aigle planant au dessus de la plèbe, comprenant que je cherche un lieu précis, il est vraiment difficile de se perdre. Au bout d'un moment, je débouchais dans une petite allée, l'enseigne "Taverne du troll unijambiste" me confirma que j'étais bien arrivé. Delà, je cherchais mon ami. Facile à repérer, assis tout seul à une table. Je m'avançais tranquillement, me mis en face de lui à la table et commandais une chope d'hydromel. Je m'appuyais sur la table, me faisant aussi discret que possible et lui demandait :

-Alors, c'est quoi cette nouvelle super incroyable que tu m'avait promis?

-elfe: Tu connais un dénommé Grinn?

-Non, pourquoi?


-elfe: Il me semble donc normal que je te le dise. Tue te souviens de Jenesta? Tu te souviens de ce qu'elle a fait pour s'emparer du pouvoir?

-Oui, bien sur que je m'en souviens. Le seul point bénéfique fut qu'elle réussit à faire revenir cette magnifique cité. Oui, et alors, quel rapport?


-elfe: Et bien, il se trouve que cette enchanteresse de malheur avait un disciple, un - très - puissant - disciple.

-Grinn, je suppose?


-elfe: Oui, et malheureusement, son seul souhait fut de plaire à sa maitresse. Apprenant ce qui lui était arrivé, il s'est enragé, il est sortit de l'enfer, provoquant l'effroi parmi notre population. T'est_tu rendu à Camelot récemment?

-Non, je n'en ai pas eu le temps. Pourquoi?


-elfe: Si tu t'y rends tu verras que Grinn, sortit de l'enfer, n'a eu qu'une seule idée fixe: s'emparer de notre capitale officielle.

-Il y est arrivé?


-elfe: Malheureusement oui.....

-Mais les gardes, ils ne l'ont pas arrêté? Depuis le temps qu'ils repoussent les monstres qui attaquent Camelot.


-elfe: Morts, tous morts. Grinn a déchainé l'enfer contre eux, il a ramené une horde de meutes de démons qui ont tous ravagés. Ont a rien pu faire. Des incendies, la mort planant au dessus de la ville. Pluspersonne n'ose s'approcher de Camelot maintenant. Même les plus courageux l'évitent.

-........Et Grinn? Possède il une quelconque faiblesse? A-t-on pu découvrir une nouvelle faille depuis lors?


-elfe: Non, le seul espoir serait de retrouver sa maitresse, elle seule pourrait le calmer et le forcer à retourner en enfer. Mais personne ne veut la chercher, personne n'a plus confiance en elle, et les seuls qui sont aller la chercher, paix à leurs âmes, sont morts.

-Mouais...et pourquoi tu voulais que je revienne? Pour m'envoyer la chercher, c'est ça? Tu crois que je vais aller au casse-pipe comme ça sur simple demande? C'est pas comme lors de la guerre contre albion mon vieux. Jenesta ne se soumet à personne, tu aurais dû comprendre depuis l' "accident".


-elfe: Oh que si c'est tout comme. La seule différence c'est que l'ennemi ce n'est plus Albion, c'est l'enfer.

-Et qu'est-ce que tu veut que sa me fasse? Pour ma part j'ai déjà donné assez pour le gouvernement.


-elfe: Oui...Lunel. On m'a raconté. Désolé mon pote, mais là faut faire quelque chose. Si tu réussis, tu auras les honneurs, peut-être même un Siège parmis les plus grands du royaume. Si tu ne réussis pas, tu iras rejoindre ta chère et tendre aimée.

-Je ne le ferais qu'à une seule condition.


-elfe: Laquelle?

-Tu me fournis l'équipement, la bouffe, une carte, et tout le matos pour la vie en forêt.


-elfe: C'est d'accord, qu'est-ce que quelques pièces comparé à la célébrité qui m'entourera quand on saura que j'ai aidé celui qui a réussi.

-Ne cri pas victoire trop vite, d'après toi je n'ai pratiquement aucune chance de revenir.


-elfe: Oh tu as des chances de réussir, elle a entendu parler de tes "exploits". Tout ce monde rassemblé pour la guerre....ça force le respect même chez le mal pur.

Effectivement, c'était le mal pur chez qui je me rendais, et j'avais toutes mes chances de mourir au fond d'un coin perdu.
Résultat: Je reprenais la route.

Posted: 23 May 2006, 10:49
by Tohrin
Bataille des royaumes, chapitre II
ou [BG]Cherisy

Je m'approchais, le lynx ne m'avait pas vu. Imperceptiblement, je me glissai derrière lui, ne faisant pas plus de bruit qu'une plume tombant au gré du vent.
Je le voyai, énorme monstre poilu et sanguinaire, tout en chair et en muscles, de grandes griffes ornaient ses pattes. J'en obtiendrais surement deux pièces d'or au marché de Camelot. Il était couché, digérant surement un lapin malchanceux, un hermesus lapinus de sa racine latine, qui aurait croisé sa route au mauvais moment.
Je le fixai, sur de ne pas rater mon coup. Plus que deux mètres, un. Je m'élançai, un poignard dans chaque main. Je sautai, tout aussi silencieux, et atteris sur lui, lui enfonçant au passage mes deux semeuses de mort dans le coup. Je lui tranchai la gorge, et tous les muscles du coup environnants. La bête poussa un hurlement et se mit à bouger, je roulais sur le côté pour éviter d'éventuels coups de patte mais ayant sectionné les muscles du coup, le poilu n'irait pas loin. Soudain, il cessa tout simplement de bouger, vaincu par la mort.

-Finalement, ce marchand de poison ne m'aura pas vendu que de la camelotte, hihihihihihi

Je continuai mon chemin dans la forêt après voir récupéré mon butin. Par habitude, je m'efforçai de rester aussi silencieux que possible car la forêt recèle mille et uns dangers et les mauvaises surprises sont monnaies courantes en ces lieux. Je marchais depuis un bon moment sur la piste d'un sanglier. Il faisait nuit depuis peu mais déjà la Lune éclairait le sol, je n'aime pas la Lune, elle empêche de se fondre dans les ombres, rendant la chasse plus difficile qu'elle ne l'est déjà.
J'avançai, quand soudain, je tombai sur une clairière, une belle clairière au sol recouvert de mousse fraiche et verte et toute entourée de buissons épineux.
Adossé contre un arbre, un elfe était assit en tailleur avec une sorte de carnet de croquis. Une elfe, créature facilement reconnaissable par sa stature et sa beauté, mais le signe, bien connu, le plus disctinctif des elfes sont leurs oreilles, de taille moyenne et pointue.

Posted: 23 May 2006, 11:28
by Tohrin
Je contournai donc la clairière aussi silencieusement que possible et me retrouvai derrière l'individu.
-La Lune pensai-je. Il dessine la Lune.
Comment peut-on passer son temps à dessiner une telle chose, elle est dans le ciel un point c'est tout. Il y a tellement de choses beaucoup plus lucratives que le dessin.
Mais en y regardant bien, on voyait que ce n'était pas un amateur, le crayon sur, l'oeil en l'air, il prenait du plaisir à dessiner, celà se voyait. Je le regardais donc oeuvrer. Puis, d'un coup, des questions qui paraissaient moins importantes, furent reléguées eu premier plan :
"Que faisiat il là, seul dans la nuit? Pourquoi n'était il pas dans un bon lit chaud? Oh, et puis après tout, que pouvais-je y faire? Je quittais ce lieu comme j'y étais venu, sans un mot. je repartis envain sur la trace de ma proie.

Deux jours plus tard, j'arrivais au mythique marché de Camelot, récemment restauré par quelque magie douteuse. Une sombre affaire paraîtrait-il. Camelot, la Ville Restaurée, Camelot, la Nouvelle, tant de noms qui apparurent aussi soudainement qu'elle. Une véritable petite forteresse. Du haut des remparts, des archers, prêts à abattre d'éventuels ennemis se présentant aux portes de la ville. j'entrai.
de gardes, postés de chaque côté de l'entrée, assuraient la sécurité des lieux. Je dépassai les gardes, entrant ainsi dans Camelot la Grande.
La vue d'un lurikeen comme est très différente des "Grandes Jambes", nous voyons tout ce qui nous entoure, beaucoup plus grand que ça ne l'est, enfin, je crois, je n'ai pas encore eu l'occasion d'en parler avec l'un d'eux.
Je contemplais, émerveillé, les habitations de trois, murailles, allées, composant cette ville gigantesque. Tout paraît multiplié par deux , comparé à une bourgade ordinaire. J'avançai, ou plutôt, dérivais dans une marée, une très grande marée avec la ferme intention de me faire un peu de sous.

Posted: 06 Jun 2006, 09:48
by Tohrin
Je m'appelle Cherisy, j'ai 19 ans humains. Comme J'ai dû le dire plus tôt, je suis un lurikeen. Vous nevoyez pas?Bien, imaginez l'impossible croisement entre un elfe et un nain, vous obtiendrez déjà une petite idée. Un lurikeen, petite créature dotée d'une certaine intelligence, atteignant à peine un ^mètre pour la majorité de sa population, plutôt musclés et beaux gosses avec des oreilles on ne peut plus normales (rapport aux elfes). Des visages normaux eux-aussis mais pour une majorité de lurikeens, une très belle machoire carrée, montrant la coutume ancestrale que nous avons de ronger les os de nos ennemis et autres victimes.
Je suis né en Hibernia, l'un des trois royaumes d'Amtenael, notre monde.
Mes parents sont toujours en vie, une chance car les temps aujourd'hui ne sont plus les mêmes qu'ils y a cinquante ans, il parait. Je leur rends souvent visite chez eux, dans le petit village de Galidin Village qui a la particularité d'être le seul village peuplé de lurikeens de tous Amténael. Je leur rends visite lorsque j'ai besoin d'un conseil ou bien d'outil pour tel ou tel travail entre deux chasses. Quant à moi, je vis dans une cabane, en forêt. Je l'ai construite moi-même. Pour l'eau, je dispose d'une petite rivière à proximité et pour la nourriture, le lynx de ce matin devrait suffire, pour ce soir. Ma rivière est très utile pour les carottes, elles sont d'un bel orange. Je devrais d'ailleurs publier un livre sur l'art de cultiver les carottes.

Je furetais de_ci de_là depuis un bon bout de temps à la recherche d'une meilleure dague, l'ancienne ayant tendance à perdre de sa rigidité il m'en fallait une nouvelle. Elle ne m'en couterait guère plus chère que l'ancienne, mes penchants pour la cleptomanie et la substitution joueraient encore des tours aux bourses et autres objets des bon contribuables de ce royaume.