L’ancien colonel de l’US Army et professeur de relations internationales de l’université de Boston, Andrew J. Bacevich, revient dans le Los Angeles Times sur les références constantes à la menace « isolationniste » et au risque de « repli » et de « déclin » des États-Unis qui ont émaillé le discours présidentiel. Pour lui, ce matraquage ne vise qu’à stigmatiser la tradition réaliste qui s’oppose au messianisme wilsonien dont a fait preuve George W. Bush. Aujourd’hui, toute critique de la Maison-Blanche est considérée, sans raison, comme isolationniste alors que pour M. Bacevich, ce courant de pensée est mort depuis longtemps aux États-Unis.
L’écrivain et dramaturge états-unien, Gore Vidal, figure de la résistance intérieure à l’administration Bush, va nettement plus loin dans le quotidien viennois Der Standard et sur le site états-unien Democracy Now ! Il voit dans le discours sur l’état de l’Union un exercice démocratique dévoyé servant à justifier a posteriori les guerres illégales d’Irak et d’Afghanistan et l’instauration d’une dictature aux États-Unis. L’intellectuel états-unien appelle ses concitoyens à la mobilisation afin de faire chuter le président avant qu’il ne soit trop tard, c’est pour lui la seule solution car les élections sont devenues une farce.
Dans un éditorial non signé engageant toute la rédaction, Al Quds Al Arabi dénonce, lui aussi, les aberrations du discours présidentiel états-unien sur les « avancées » dans la « guerre au terrorisme » en Irak ou en Afghanistan. Faisant le compte des victimes états-uniennes et des dépenses engagées, le journal arabe s’alarme de voir un président perdu dans ses illusions et semblant avoir totalement perdu prise avec la réalité.
Sans se référer explicitement au contenu du discours sur l’état de l’Union, le député social-démocrate autrichien, Christoph Winder, condamne lui aussi dans Der Standard, les travestissements de la réalité par l’administration Bush et les atteintes aux libertés.
Ainsi, le discours sur l’état de l’Union a surtout offert aux opposants de l’administration Bush une occasion de rappeler que Washington vit désormais dans un mensonge institutionnalisé qui cache les privations de libertés successives aux États-Unis.
Lors de la promotion en Italie du film d’horreur Hostel qu’il vient de réaliser, le réalisateur et scénariste états-unien Eli Roth affirme au site TGCom que les discours de George W. Bush sont totalement détachés de la réalité mais que les médias suivent son point de vue car le président et ses alliés les contrôlent. Le réalisateur explique le succès retrouvé des films d’horreur aux États-Unis par un besoin du public de libérer les angoisses générées par les guerres et les mensonges de Washington en regardant des atrocités qu’il sait fictives.
Une photographie de manifestants arabes brûlant un drapeau danois orne la « une » de The New Republic. On peut y lire le titre de l’éditorial du rédacteur en chef, Martin Peretz : « Ce que les caricatures [de Mahomet] ont révélé : les islamistes sont incapables d’exprimer pacifiquement un désaccord » (« What the cartoons have revealed : Islamists seem incapable of disagreeing peacefully »).
The New Republic est un hebdomadaire états-unien, tendance sioniste de gauche. Il soutient sans faillir la politique de démocratisation forcée du Proche-Orient conduite par les néo-conservateurs. Le journal approuve l’occupation de la Palestine, la guerre en Afghanistan et le pillage de l’Irak, qui ont fait probablement plus de 200 000 morts au cours des quatre dernières années. Il ne s’est jamais interrogé sur l’incapacité des États-Uniens à exprimer pacifiquement leurs désaccords.
Mais The Economist ne confond pas la « démocratie de marché » de M. Bush avec la démocratie athénienne. Ce qu’il approuve dans la politique de George W. Bush, c’est son objectif fondamental : imposer des régimes politiques qui acceptent de se soumettre aux exigences des multinationales. Si en plus, on peut les faire passer pour des démocraties, ce n’en sera que plus agréable.
mais les caricatures avec lesquelles tou le monde nous casse les ******** depuis 1 moi quelqun les a vu??
si oui j'aimerai bien les voir aussi juste histoire de savoir si ca vau le coup de brûler des ambassades et de faire un tel scandal pour 3 pauvres dessins
* SOCIALISME : Vous avez 2 vaches.
Vos voisins viennent les voir et partagent le lait avec vous.
* COMMUNISME : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait. Théoriquement...
* FASCISME : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.
* NAZISME : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.
* DICTATURE : Vous avez 2 vaches.
Les miliciens les confisquent et vous fusillent.
* FEODALITE : Vous avez 2 vaches.
Le seigneur s'arroge la moitié du lait.
* DEMOCRATIE : Vous avez 2 vaches.
Un vote décide à qui appartient le lait.
* DEMOCRATIE REPRESENTATIVE : Vous avez 2 vaches.
Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.
* DEMOCRATIE DE SINGAPOUR : Vous avez 2 vaches.
Vous écopez d'une amende pour détention de bétail en appartement.
* ANARCHIE : Vous avez 2 vaches.
Vous les laissez se traire en autogestion.
* CAPITALISME : Vous avez 2 vaches.
Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.
* CAPITALISME DE HONG KONG : Vous avez 2 vaches.
Vous en vendez 3 à votre société cotée en bourse en utilisant des lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque.
Puis vous faites un « échange de lettres contre participation », assorti d'une offre publique, et vous récupérez 4 vaches dans l'opération tout en bénéficiant d'un abattement fiscal pour l'entretien de 5 vaches.
Les droits sur le lait de 6 vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d'une société des îles Caïman, détenues clandestinement par un actionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de 7 vaches
Au rapport de ladite société figurent 8 ruminants, avec option d'achat sur une bête supplémentaire.
Entre temps vous avez abattu les 2 vaches parce que leur horoscope était défavorable.
* CAPITALISME SAUVAGE : Vous avez 2 vaches.
Vous vendez l'une, vous forcez l'autre à produire comme quatre, et vous licenciez l'ouvrier qui s'en occupait en l'accusant d'être inutile.
* BUREAUCRATIE : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement publie des règles d'hygiène qui vous invitent à en abattre une.
Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l'autre, il vous achète le lait et il le jette.
Enfin, il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante
* ECOLOGIE : Vous avez 2 vaches.
Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
* FEMINISME : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination.
Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.
* SURREALISME : Vous avez 2 vaches.
Le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d'harmonica.
* CAPITALISME EUROPEEN : Vous avez 2 vaches.
On vous subventionne la première année pour acheter une 3ème vache.
On fixe les quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction.
On vous donne une prime la troisième année pour abattre la 3ème vache.
* MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE : Vous avez 2 vaches.
Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre.
La vache vivante devient folle.
L'Europe vous subventionne pour l'abattre.
Vous la donnez à manger à vos moutons.
* CAPITALISME A LA FRANCAISE : Vous avez 2 vaches.
Pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amies les bêtes).
Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique le système est déficitaire.
Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production de lait le RAB (remboursement de l'ardoise bovine).
Les vaches se mettent en grève. Il n'y a plus de lait.
Les Français sont dans la rue : « DU LAIT ON VEUT DU LAIT».
La France construit un lactoduc sous la manche pour s'approvisionner auprès des Anglais.
L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation.
On lève donc un nouvel impôt pour l'entretien du lactoduc devenu inutile.
* SYSTÈME CORSE: Vous avez deux cochons qui courent dans la forêt.
Vous déclarez 200 vaches et vous touchez les subventions européennes.
mais les caricatures avec lesquelles tou le monde nous casse les ******** depuis 1 moi quelqun les a vu??
si oui j'aimerai bien les voir aussi juste histoire de savoir si ca vau le coup de brûler des ambassades et de faire un tel scandal pour 3 pauvres dessins
J'ai trouvé un lien pour les ceux qui n'auraient pas vu les caricatures: http://www.vip-blog.com/vip/articles/1268846.html
Personnellement, je trouve qu'il y en a qui ont de quoi offusquer les croyants de l'Islam. Même si je suis profondément contre les religions, je peux comprendre que des gens soient choqués par le lien fait entre Mahomet et le terrorisme (chose qui est une abération si on se réfère au Coran, le djihad n'existant pas dans les versions les plus anciennes, ce qui implique une manipulation de masse par des radicalistes au profit de la violence).
Par contre, la réaction qui me choque étant surtout que les revendications ne concerne pas les caricatures mais le fait que le prophète soit représenté!!! Ce qui veut implicitement dire que les protestataires acceptent le fait de faire le lien entre leur religion et le terrorisme... En effet, les protestations les plus véhémentes ont été faites car les représentations du prophète sont interdite par la religion et non sur la manière de le représenter, je trouve que c'est cela qui constitue le plus gros scandale...
aprés avoir regardé les caricatures mis à part celle ou il a une bombe sur la tête et encore....
je sui d'accord avec toi Khyldrim mais ya aussi autre chose c'est l'ampleur que ca a prit; et surtout sur les milliers de mécontents combien les ont vut les caricatures??? 5%-10%??? donc on assiste encore a une manipulation de masse.