
Je suis en quête de mon passé... Le puzzle de ma vie se reconstitue...
. D'après l'héritier second de Renji Abaraï...
. Ce même héritier m'a transmit des choses...Il y a de cela quelques temps, les Monts Albionais connurent une grande période durant laquelle de terribles orages déchiraient le ciel autrefois d’un bleu paisible.
Les Abaraï, qui formaient le corps dirigeant de leur village, avaient toujours mené les leurs avec valeur, cœur et sentiment. Cette période ne tâcha point leur réputation car, une fois de plus, ils réussirent à contrôler la situation et à créer des fortifications de fortune en attendant le retour du calme des cieux.
Après de longs mois de prières vouées à leurs Divins, les villageois s’imaginèrent que ces orages étaient l’illustration de la colère divine et qu’un des villageois avait du provoquer ce courroux.
Ces rumeurs arrivèrent aux oreilles de Renji Abaraï, le chef du village. Celui-ci, d’abord inquiet, se persuada que ce n’était que des paroles futiles et qu’elles ne marqueraient point les villageois.
Et pourtant, quelques jours plus tard, on ne parle plus que de cet individu qui serait l’intrus parmis eux. Reni dû se rendre à l’évidence : Il fallait qu’il calme lui-même cette rumeur. Le jour suivant, il convoqua tout le monde sur la place du village, et s’exprima devant la foule, et quelques-uns lui répondent:
«_ Mes chers frères, j’ai eu vent de l’histoire que vous vous donnez à cœur joie de conter. Oui ! Celle qui donnerait l’un des notre pour fautif dans le déchaînement de nos cieux. Je tiens à faire taire cette rumeur, étant le chef de ce village, je suis entièrement responsable de ce qui nous arrive.
_ Mais ô Renji, pourquoi tenez-vous absolument à défendre l’enfant de catin qui a provoqué notre malheur ?
_ Cet endroit est mon village et tous ses habitants sont mes frères. C’est ainsi que je considère chacun de vous sur un pied d’égalité ! Mais si mes principes ne rentrent pas dans la logique de quelqu’un ici, je l’invite à venir me voir dans ma villa, pour que nous en discutions.
_ Le problème ne vient pas de vous ô Renji, vous le savez fort bien ! »
Le soir venu, Renji ne peut trouver le sommeil et sors donc observer les cieux qui se déchaînent encore et toujours. C’est alors qu’une lueur blanche apparaît à quelques pas de lui. C’était en fait l’esprit d’un de leur divin, celle de la Paix Intérieure. Celle-ci était en fait une ancienne femme du village qui décéda dans ses jours de jeunesse.
Elle paraissait si pure et si belle que l’on n’aurait oser la toucher, de peur de la souiller.
D’une voix douce et mielleuse, il parla à Renji :
« _ Renji, tu as toujours guidé les tiens en suivant ton cœur et tes valeurs ; et tu as su les faire évoluer de façon prospère. Jamais tu n’as eu d’obstacle devant toi et tes Divins veulent te tester. C’est ainsi qu’ils ont arraché sa beauté au ciel, et que le péché est attribué à un de tes sujets. Pour calmer les cieux, tu devras sacrifier ta propre chaire, ton propre sang et cela dans deux jours, devant les cieux.
_ Ma chaire ? Mon sang ? Est-ce un des villageois qui devra trouver la mort ?
_ Oui, un des villageois. Mais pour toi, il sera plus qu’un simple villageois !
La lueur s’affaiblit, jusqu’à devenir à peine visible puis s’efface. »
Renji réfléchit aux mots de la Divine durant quelques heures. Au petit matin, il est réveillé par l’orage qui gronde encore. Il regarde les notes qu’il avait noté la veille et eu soudain la réponse. C’était son propre fils qu’il lui fallait sacrifier !
« _ Mais pourquoi ? Notre village allait si bien ! Pourquoi troubler notre tranquillité chers Divins ? »
Pour seule réponse, on frappa à sa porte.
« _ Entrez !
_ Bonjour Sir, c’est moi, Medhsinn.
_ Ah, c’est vous docteur. N’ayez crainte, venez vous asseoir. Quelle nouvelle vous amène chez moi de si bon matin ?
_ Une grande ! La naissance de votre fils !
_ Quoi ? Aujourd’hui ?
_ Non demain, Sir !
_ Très bien, merci de me prévenir. Vous pouvez disposer. »
Renji avait raison ! La Divine avait dit « dans deux jours » et cela correspond à la naissance de son fils. Arrivé au moment où il devait sacrifier son fils, un grand et fier descendant nommé Rukia, Renji ne pu se résoudre à passer à l’acte. Ainsi, il sortit, son fils dans ses bras, et se rendit aux portes du village. Là un ami de longue date l’attendait. Renji lui confia son fils et faisant jurer à son ami que celui-ci serait instruit comme un prince. Ensuite, Renji couru vers la place du village. Arrivé là-bas, il prit plusieurs étoffes de tissu qu’il roula en boule, puis dégaina son Tranche-Tête qu’il planta dans l’amas de tissu. Renji, pris de remords, rattrapa son fils à cheval et donna son Tranche-Tête à son ami et lui ordonna de léguer cette arme familiale quand Rukia aurait atteint la fin de sa formation.
Le lendemain, le calme était revenu parmis les cieux et tous oublièrent ce malheureux épisode de leur village. Tous, hormis les Abaraï, qui respectèrent un deuil pour la « mort » de Rukia, baptisé alors « Rukia Nuage Noir ».
. D'après un conteur de légende albionais que j'ai rencontré devant Frigg...-> Le Tranche-Tête de mon père...
-> Le bouclier de mon père...
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On raconte maintenant que Rukia est devenu un paladin et qu’il erre dans Amtenaël à la recherche de biens et d’expérience… et à la solde d'un groupe nommé In Nomine Satanas...
Mon passé me précède... Mais serais-je à la hauteur de celui-ci ?